150.000 personnes sont victimes d’un accident vasculaire cérébral chaque année en France. Comment ça s’explique ? Comment l’éviter ? Que faire en cas d’AVC ? Sciences et Avenir fait le point.
On dénombre 150.000 AVC en France chaque année, soit 1 toutes les 4 minutes. Savoir reconnaître les symptômes est indispensable pour réagir le plus rapidement possible. Que faire en cas d’AVC et comment l’éviter ?
• Qu’est-ce que c’est ?
Un accident vasculaire cérébral, plus simplement appelé “AVC”, correspond à une lésion du tissu cérébral due à une interruption de la circulation sanguine vers le cerveau qui n’est alors plus alimenté en oxygène.
• Comment ça s’explique ?
Deux mécanismes peuvent être à l’origine de l’interruption de la circulation sanguine :
- dans 80% des cas, il s’agit de la formation d’un “bouchon” dans une artère souvent dû à l’accumulation de graisses sur la parois des vaisseaux sanguins (infarctus cérébral),
- dans 20% des cas, l’AVC est la conséquence de la rupture d’un vaisseau sanguin entraînant un épanchement de sang dans le cerveau (hémorragie cérébrale).
Source de l’image : Société française neurovasculaire
• Quels sont les symptômes ?
60 % des victimes d’AVC meurent ou restent handicapés, il est donc important de connaître les signes avant-coureurs et d’agir rapidement. Le symptôme le plus fréquent d’AVC est un relâchement soudain du visage, du bras ou de la jambe, le plus fréquemment d’un seul côté.
Voici les autres signes :
- engourdissement ou paralysie du visage, du bras ou de la jambe, particulièrement d’un seul côté,
- difficulté à parler ou à comprendre, confusion mentale,
- trouble de la vision,
- difficulté à marcher, vertiges, perte d’équilibre,
- mal de tête intense de cause inconnue.
Attention, dans le cas d’un AVC mineur (appelé accident ischémique transitoire), les caractéristiques sont semblables mais elles sont plus bénignes et durent généralement moins d’une heure. Ces “mini AVC” sont souvent les signes avant-coureurs d’un AVC grave.
avec scienceetavenir