Pour ce qui est de la conduite de la Transition, il s’est agit de prendre les appréciations des sondés sur la perception de la façon dont les trois grandes figures que sont Michel Kafando, président du Faso, Yacouba Isaac Zida, Premier ministre et Cheriff Sy, président du Conseil national de la Transition (CNT), ont accompli leurs missions. Pour l’ensemble des avis recueillis, ces personnalités auraient été à la hauteur. A cet effet, 73,3% des personnes interrogées s’estiment satisfaites du rendement de Michel Kafando. Quant à Yacouba Isaac Zida et Cheriff Sy, ce sont respectivement 66,3% et 53,3% des sondés qui sont favorables à la manière dont ils travaillent.
A propos des échéances électorales, l’étude menée qui a pris en compte les intentions de vote des personnes disposant d’une carte d’électeur, soit 80% des enquêtés, fait ressortir que pour les législatives, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) récolterait 29,4% et serait suivi immédiatement de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) avec 20,4%.
Concernant la présidentielle du 29 novembre prochain, l’enquête constate que 70% des potentiels électeurs n’ont aucune idée du programme de société des différents candidats. Malgré tout, les intentions de vote indiquent que le candidat du MPP, Roch Marc Christian Kaboré constituerait le principal favori. A l’issu de l’étude, il s’en sort avec 35, 58% des intentions. Son poursuivant direct n’est autre que Zéphirin Diabré de l’UPC, qui lui, obtient 26,9%.
Après analyse, il est à noter toujours en prenant en compte les résultats donnés par ce sondage, que Roch Marc Christian Kaboré vient en tête dans 10 régions. Par contre, celles du Centre-Est, du Centre-Sud et du Sud-ouest, seraient acquis à la cause de son principal challenger, Zéphirin Diabré.
Au regard des voix obtenues par ces candidats, « les intentions de vote indiquent que l’on s’achemine vers un second tour avec Roch Marc Christian Kaboré et Zéphirin Diabré », dans la mesure où aucun de ces deux candidats n’obtiennent pas la majorité absolue.
Le Directeur de publication de l’hebdomadaire « Bendré », Inoussa Ouédraogo, a tenu à rassurer l’assemblée, qu’à travers ce sondage, il n’est pas question d’influencer le vote. Cependant « si un citoyen devait changer d’avis à la lecture des résultats de cette étude, la faute serait due probablement à un quelconque candidat qui, durant la campagne, n’aurait pas été à mesure de convaincre ce citoyen en question », a-t-il confié.
avec bayiri