Le représentant du Premier Ministre, Charles Koffi DIBY, Ministre d’État et Ministre des Affaires étrangères de la République de Côte d’Ivoire a procédé ce lundi 23 novembre, à l’ouverture de la conférence de présentation de l’édition 2015 du rapport sur les perspectives économiques régionales initiée par le département Afrique du Fonds Monétaire International.
La conférence animée par Alain Feler, représentant résident du FMI s’est tenue au siège du patronat à Abidjan en présence de plusieurs ambassadeurs accrédités en Côte d’Ivoire et des acteurs du secteurs privés. Il s’agissait pour le conférencier de renforcer la compréhension par les décideurs de l’évolution récente des perspectives économiques aux plans national, régional et mondial.
Selon le conférencier, ” l’activité économique de l’Afrique subsaharienne s’est nettement affaiblie”, une croissance d’environs 4% est attendue en 2016 contre 5% 2014( FMI). Cette régression de l’activité économique tire ses origines dans deux facteurs principaux: le climat des affaires et de l’environnement macroéconomiques et le niveau élevé des cours des produits de base. “Les huit pays exportateurs de pétrole de la région sont durement touchés, car la baisse des recettes d’exportations et les ajustements budgétaires pèsent sur l’activité économique” a déclaré Alain Feler.
Pour faire face à cette nouvelle donne, le représentant résident du FMI a préconisé aux pays concernés “de limiter l’ accentuation des déséquilibres macroéconomique susceptibles de déstabiliser leur économie”. Aussi, Alain Feler a recommandé l’amélioration du capital humain et la productivité du travail dans la région.
En ce qui concerne le cas spécifique de la Côte d’Ivoire, le Fonds Monétaire International a encouragé le gouvernement à, notamment approfondir les reformes du climat des affaires , à accroître la mobilisations des ressources internes, infléchir graduellement la politique budgétaire, maintenir la stabilité macroéconomique et enfin accélérer la mise en oeuvre de la reforme du système financier pour rester sur le chemin de la compétitivité.
avec abidjan