Quelques jours après l’ouverture des classes, à Siguiri l’actualité est dominée par le pléthore des élèves dans salles de classes, a constaté votre quotidien électronique Guinéenews©.
En effet, le constat est très frappant en ce début d’année scolaire 2015-2016 dans les écoles de Siguiri surtout celle publique dont le lycée Framoi Bérété, Roi Hassan 2 et Kankou Moussa qui sont frappées par une forte progression du taux d’élèves dans les salles de classes.
Sur place, le responsable d’une école publique de renommée s’est confié sous couvert de l’anonymat. « Chez nous par exemple, il n’y a même plus de place pour une table dans les salles, voire même les allés ou le professeurs doit circuler. Pour limiter les risques, nous refoulons les parents d’élèves qui viennent inscrire leurs enfants par manque de place et la petite dimension des classes », affirme-t-il.
Au lycée Framoi Bérété par exemple, l’on peut compter plus de 100 élèves dans une seule salle de classe. Face à ce débordement total dans les écoles publiques, se pose le manque criard de professeurs de qualité. « Je suis obligé de me réveillé à 6 heures pour être en classe à 7 heures. Mais, nous sommes obligés de nous asseoir à 4 sur un banc pour suivre les cours », déplore Foussény Cissé, élève au lycée Framoi Bérété.
Devant ces intempéries qui frappent le système d’éducation, à Siguiri, aucune mesure n’est prise par la direction préfectorale de l’éducation pour mettre fin à l’hypertrophie de ces écoles. Cependant, les établissements d’enseignement privé, où le nombre d’élèves est plus ou moins acceptable, on exige le paiement des frais de scolarité annuelle en 2 tranches. Ce qui est une casse-tête chinoise pour les parents en cette période de vache maigre en Guinée.
avec guineenews