Dès le mois de mars 2018, les consommateurs de services télécoms de Centrafrique bénéficieront de tarifs voix plus abordables. Au terme d’une réunion avec les opérateurs de téléphonie mobile du pays, l’Autorité de régulation des télécommunications (ART) a décidé d’une baisse du coût de l’appel passé entre réseaux concurrents et sur le même réseau.
Ainsi, les abonnés du réseau Telecel qui payent encore 120 Fcfa la minute d’appel pour communiquer avec un autre abonné du même réseau, débourseront bientôt 25 Fcfa. Les clients du réseau Orange dépenseront 20 Fcfa. La société mobile facture pour l’instant la minute d’appel intra-réseau à 25 Fcfa.
Les abonnés des opérateurs Moov et Azur, eux, devront s’acquitter d’une facture de 15 Fcfa pour la minute d’appel passée par un de leurs abonnés vers un autre abonné du même réseau. Actuellement, cette minute d’appel facturée «à la seconde », coûte 60 Fcfa.
Pour ce qui est de la communication inter-réseau, c’est-à-dire vers un réseau concurrent, le régulateur télécoms a décidé que la minute d’appel coûtera 30 Fcfa. Actuellement, elle coûte 70 Fcfa.
La baisse du coût des communications voix, l’ART l’a décidée dans un souci d’améliorer l’accès des populations aux services télécoms. La Centrafrique est un pays pauvre. Du fait de cette pauvreté, le faible accès des populations aux moyens de communications ne découle pas toujours de la faible couverture du pays en réseau télécoms mais de leur très faible pouvoir d’achat qui exclut de fait l’accès d’un certain nombre de personnes aux services.
Dans son rapport intitulé « l’Economie du secteur mobile. Afrique subsaharienne 2017 », l’Association mondiale des opérateurs de téléphonie mobile (GSMA) évalue le taux de pénétration du mobile, à 22% en Centrafrique.
Avec agenceecofin