Réussir à remplir sa trésorerie la première année d’exploitation pour rembourser les nombreux investissements n’est jamais chose aisée pour l’entrepreneur. Faire de nombreuses petites économies sur toute la chaîne d’actions réalisées durant la phase de création de société permet de réinvestir ces économies réalisées dans de meilleures sources de rendement. 1 – Faire une étude de marché approfondie Qu’il s’agisse de l’analyse de la demande, de l’offre, des fournisseurs ou de la réglementation, l’étude de marché doit permettre de définir de nombreux points clefs pour appréhender le futur de la société : définition de la stratégie commerciale, avantage concurrentiel, prévisionnel financier sur 3 ans. L’étude de marché permet en outre de fixer des hypothèses de chiffre d’affaires sur du plus long terme, comprendre comment atteindre les objectifs fixés. La recherche d’informations, la réalisation d’enquêtes , la synthèse et l’analyse des informations recueillies, la rédaction d’un rapport de l’estimation du CA potentiel sont autant de moyens d’aborder l’étude de marché de manière structurée. 2 – Définir le coeur de son activité L’objet social de la société permet de synthétiser l’activité de l’entreprise. De plus, définir un marché pour une idée permet de construire en détail une offre commerciale et un bon canal de distribution. Définir le coeur de son activité permet également de réfléchir au moyen de contrôler ses charges. 3 – Bien choisir son statut juridique Le nombre d’associé permet d’entrée de jeu de mieux choisir son statut juridique. Ce choix peut avoir une vraie influence financière. Choisir l’entreprise individuelle implique davantage le chef d’entreprise vis-à- vis des dettes de sa société, même si la personne morale oblige également à maitriser son budget, le choix du statut juridique a de vraies conséquences juridiques : L’impôt sur les sociétés impose l’entreprise au régime du bénéfice réel. Le taux d’imposition normal est alors de 33,33% ou réduit de 15% sur une faction du bénéfice imposable limité à 38 120 de CA annuel. Pour bénéficier de ce taux réduit, – l’entreprise doit réaliser un chiffre d’affaires HT inférieur à 7 630 000 euros. Le capital social doit être entièrement libéré et détenu pour 75 % au moins par des personnes physiques ou par une société elle-même détenue, à 75 % au moins, par des personnes physiques. De plus, Les entreprises nouvelles et les sociétés soumises à l’IR qui optent pour l’IS, sont dispensées du versement des acomptes d’IS correspondant à leur premier exercice d’imposition à l’IS. Les sociétés sont également dispensées du paiement des acomptes d’IS lorsque le montant de l’impôt dû l’année précédente est inférieur à 3 000 euros. 4 – Rédiger son propre business plan Faire la liste de ses besoins au démarrage de l’activité permet de ne pas disperser ses premiers investissements. En effet, bien anticiper le coût de conception et de développement de la fabrication des produits ou services prochainement commercialisé permet de maîtriser ses données financières: L’équillibre financier d’un projet se définie à travers les fonds de roulement sur environ 3 ans, la capacité d’autofinancement, et la rentabilité d’exploitation. 5 – Trouver des aides au financement de l’Etat Aide à la maturation des projets innovants (AIMA), prêt pour la création d’entreprise (PCE), prêt d’honneur initiative FRANCE, Paris innovation amorçage (PIA), statut de jeune entreprise innovante (JEI) , crédit d’impôts recherche (CIR) crédit d’impôt innovation (CII) sont les principaux centre de financement publics. Le site aides-entreprises permet de bénéficier d’aides allouées filtrées selon le type d’aide souhaité. 6 – Publier la parution légale en ligne Si la publicité légale est obligatoire après avoir enregistré ses statuts, l’offre actuelle est à analyser de prêt tant les prix peuvent varier d’un acteur à l’autre. Opter pour une solution d’annonce légale en ligne qui permet de visualiser le prix avant de payer permet de faire jouer la concurrence. 7 – Opter pour le co-working Domicilier son entreprise représente un vrai coût tandis que rester à domicile oblige à sacrifier de précieuses heures de travail. Pour les fondateurs d’EURL ou de SAS, le co-working permet de rester dans une bonne ambiance de travail. La France compte actuellement 300 espaces de travail collaboratif. Bien choisir son espace en fonction de son secteur d’activité et des tarifs pratiqués. Une solution pratique également pour million d’auto-entrepreneurs cet été et les free-lance qui représentent en 2015, 7 à 8%% des travailleurs des services (+8,6% sur un an). 8 – Trouver des ressources juridiques gratuites Qu’il s’agisse de modèles d’annonces légales gratuits, de demande d’immatriculation d’une société ou de statuts de création d’entreprise, de nombreuses sites à l’image de Jurismatic offrent de vraies ressources juridiques “open source” : statuts, pactes d’associés fondateurs, contrats de CDI ou de CDD. 9 – Faire des économies sur les frais bancaires Socialcompare permet de comparer l’ensemble des offres bancaires à destination des entreprises : banque en ligne, frais d’ouverture, commission de mouvements, accès aux services en ligne, frais de cartes bancaires sont analysés. 10 – Lancer son entreprise bien entouré Amis, proche et famille sont de précieux alliés pour lancer son activité. échanger avec des acteurs de son secteur d’activité. En France, au bout de 5 ans, c’est seulement la moitié des projets d’entreprise qui perdure. Imaginer des outils de pilotage autres que financiers comme la rencontre de partenaires, de prospects, des plages de repos et de réflexion permet de s’économiser soit-même pour perdurer dans la couse de fond de la vie de chef d’entreprise.
avec chefdentreprise