« Nous croyons que 7/10 des pays en croissance dans la monde sont en Afrique. Ethiophie, Congo, Côte d’Ivoire, le Kenya » lance Sultan Bin Sulayem Ahmed, président de DP World alors qu’il entame sa conférence sur les « opportunités et défis dans la création des infrastructures en Afrique ». « Il faut les renforcer » suggère-t-il. Et pour lui, cela passe par la stimulation et la diversification du commerce mondial et intra-régionale. « Une condition préalable à une croissance durable en Afrique ». Mais elle exige une base solide d’infrastructures matérielles et immatérielles pour y arriver.
Et en matière de croissance, le Rwanda est en tête. Selon la BAD, c’est le pays (Rwanda) où « il est le plus facile de faire des affaires ». « Nous sommes 12 millions de personnes. Nous avons tiré les leçons de notre passé tragique. Nous avons été motivés pour en sortir. Tout est possible. Si le Rwanda a réussi. D’autres peuvent le réussir » a souligné le président du Rwanda. « Si on met en place un environnement stable cela peut emmener le progrès ».
Du progrès la Côte d’Ivoire en a fait. « Nous avons créé les conditions d’investissement en mettant en place un environnement propice à la sécurité des investisseurs et à la facilité des investissements » se réjouit Touré Vazoumana, ambassadeur de Côte d’Ivoire à Dubaï.
En chemin…
La Somalie a fait des efforts à en croire son président Hassan Sheikh Mohamud. « Nous avons recommencé à zéro et nous sommes en train de relever nos propres défis » assure-t-il. Avec en première la restructuration et la « transformation du système de gouvernance ». « Nous avons une loi sur l’investissement, sur l’achat et nous sommes en train de mettre des institutions à la place des anciennes » rassure Hassan Sheikh Mohamud.
avec lessentiel