Rebaptisé « Métro d’Abidjan », le train urbain d’Abidjan, devrait être opérationnel en 2019, soit deux ans plus tard que la date initialement prévu. Un crédit de 40 millions d’euro a été accordé par la Banque Atlantique, pour les travaux préparatoires de ce projet.
Banque Atlantique, filiale du groupe Atlantic Business International (ABI), a consenti le lundi 6 juillet 2015 un crédit de 40 millions d’euros au consortium chargé de la réalisation du train urbain de la capitale économique de la Côte d’Ivoire. Ce consortium est composé du français Bouygues Construction – qui a réalisé le troisième pont d’Abidjan – détenteur de 33 % de la Société de transport abidjanais sur rail (Star), concessionnaire du projet, aux côtés de son compatriote Keolis (25 %), des sud-coréens Hyundai Rotem (33 %) et Dongsan Engineering (9 %).
Ce financement devrait donner un coup d’accélérateur au projet, qui par ailleurs a pris du retard. Le premier tronçon, long de 37,5 km et devant relier la commune d’Anyama (nord) à celle de Port-Bouët (Sud) aurait dû être opérationnel dès 2017. Mais ce sera finalement en 2019 que les ivoiriens utiliseront ce nouveau mode de transport. « Les négociations butaient sur la garantie de trafic que souhaitaient le concessionnaire. Il fallait aussi sécuriser le financement de 1,2 milliard d’euros avant d’entrer la phase active » explique une source proche du dossier. Selon le gouvernement ivoirien, ce train transportera environ 300 000 personnes par jour. Le financement de ce projet devrait être octroyé via des crédits en provenance de la Corée du Sud et de certaines institutions de développement.
Le projet global intégrant le tronçon allant de Yopougon (la grande commune du nord d’Abidjan) à Bingerville (banlieue ouest) sera opérationnel en 2020.
avec duchessafromag