Si vous postulez à un emploi à l’étranger, il vous faut absolument un CV en langue anglaise au minimum.
CV chronologique ou fonctionnel ?
To be or not to be ? N’écoutez personne et faites comme vous le sentez, les deux formules sont tout à fait acceptables pour vos recruteurs potentiels. La chronologie est effectivement plus simple pour voir l’évolution d’un seul coup d’œil. Le fonctionnel est également intéressant en cas de changements nombreux ou d’années sabbatiques pour s’attacher plus aux responsabilités qu’aux « trous » dans le CV.
Rien ne vous empêche d’adapter votre CV français en le traduisant. Le recruteur prendra de toute façon en compte le fait que vous ne soyez pas de nationalité anglaise ou américaine et vous laissera donc une marge de liberté plus importante. Les principales rubriques que vous trouvez sur ce CV sont de toute façon à fournir.
Une exception, les USA
Aux Etats-Unis il n’est pas obligatoire, voire interdit d’indiquer son âge, sa nationalité ni sa situation familiale. Le prénom également peut être concerné. Légalement en tous les cas, car la loi contre la discrimination peut être invoquée.
Les règles à suivre en langue anglaise
Surtout, veillez à la qualité de votre anglais, car il faut que le recruteur soit rassuré à ce sujet surtout pour un poste permanent. Les exigences seront évidemment moindres pour un stage. Si vous avez un ami anglais, faites le relire pour une petite validation. Attention également aux différences de vocabulaire entre l’anglais et l’américain. En haut du CV, vous pouvez préciser en encadré le poste précis que vous rechercher si cela est clair pour vous.
Attention : le responsable étranger de ressources humaines n’est pas forcément un spécialiste des diplômes français aussi il est bon de donner quelques éclaircissement sur le cursus principal, et essayer de donner des équivalents britanniques. Par exemple IUT ou DEUG ne veut rien dire pour lui, il faut rajouter une petite ligne d’explication du style « two year university course specialised in… »
Les stages ou placements sont importants si vous êtes jeunes et disposez de peu d’expérience. Sinon ils sont inutiles à moins de présenter un intérêt particulier concernant vos passions ou votre personnalité.
Pour ce qui est de l’ »employment », précisez les responsabilités qui vous étaient confiées ainsi que votre mission, les budgets alloués en euros, livres ou dollars selon le cas ainsi que la dimension de l’équipe que vous managiez. N’hésitez pas à quantifier, c’est important pour le recruteur.
Mentionner votre objectif professionnel à terme est assez courant en Angleterre, et n’hésitez pas à exposer vos sphères de compétence. Pas de fausse modestie, soyez surs de vous.
Pour les hobbies, ne vous étendez pas trop, concentrez-vous sur les activités significatives : si vous disposez d’un brevet de pilote, si vous êtes passionné d’arts martiaux, ou pompier volontaire cela mérite d’être signalé. Pour les britanniques, les activités sportives (véritablement pratiquées) sont souvent considérées comme un plus, en particulier les sports d’équipe qui sont très ancrés dans la société. N’hésitez donc pas à signaler que vous êtes pilier de rugby ou basketteuse.
Vous pouvez également ajouter une rubrique « additional information »où vous pourrez signaler le type permis de conduire que vous avez ainsi que vos hobbies, vous supprimez dans ce cas la rubrique « interests » ou « hobbies ». Indiquez également les langues que vous maitrisez et surtout pas de vantardise à ce sujet, car il est probable que vous serez testé à ce sujet par la suite. Quatre niveaux sont généralement évoqués : bilingual/ fluent/ working knowledge /conversational ou basic.
En ce qui concerne les références, elles sont importantes et font partie intégrante du CV, il ne faut donc surtout pas les oublier. N’hésitez pas à indiquer plusieurs (deux ou trois) personnes qui peuvent notamment se porter garant de vos valeurs morales, en particulier de votre honnêteté. Aux Etats-Unis, il n’est pas rare d’envoyer avec le CV des lettres de référence. Si vous ne voulez pas nommer les personnes, vous pouvez noter « available upon request ».
En bref, n’en faites pas des tonnes et pour les Anglais comme pour les Américains, soyez directs et surtout précis sur vos compétences et les missions que vous avez déjà menées à bien. Si vous avez des « trous » dans le CV, expliquez-les d’office soit dans le CV soit dans la lettre d’accompagnement, car cela fait mauvais effet.
En France comme à l’international, sachez que les références et les diplômes seront vérifiés, ne laissez donc pas votre créativité prendre le dessus et jouez toujours la transparence.
Voici sous forme d’infographie, le “Guide du CV en anglais” publié par KAPLAN International English.
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