Le géant allemand du transport aérien a enregistré 130 millions de passagers en 2017, contre 129 millions pour son rival irlandais. Lufthansa reprend donc la première place qu’il avait abandonné à Ryanair en 2016.
Le groupe allemand Lufthansa a annoncé ce mercredi avoir transporté environ 130 millions de passagers en 2017, un nouveau record qui lui permet de reprendre le titre de premier transporteur aérien d’Europe abandonné en 2016 à Ryanair.
En volume, l’ensemble des compagnies du groupe (Lufthansa, Swiss, Austrian Airlines, Brussels Airlines et Eurowings) ont fait voler 130,04 millions de passagers, soit 18,6% de plus qu’en 2016, a détaillé l’entreprise dans un communiqué.
En comparaison, Ryanair a transporté 129 millions de personnes, là aussi un record pour le groupe, en dépit de fortes turbulences sociales. En 2016, la compagnie irlandaise à bas coûts avait réussi à supplanter le groupe Lufthansa en terme de passagers transportés, mais pas en chiffre d’affaires. Pour mémoire, Air France-KLM a pour sa part fait état mardi d’une hausse de 5,6% en 2017, à 98,7 millions de passagers transportés.
8000 embauches prévues cette année
La domination du groupe Lufthansa doit beaucoup à l’essor rapide de son offre de vols sans correspondance (réseaux “point à point”). La compagnie belge Brussels Airlines, intégrée au groupe après son rachat à 100% en décembre 2016, et la compagnie à bas coûts Eurowings ont ainsi attiré ensemble 32,6 millions de passagers, soit une hausse de 77% sur un an.
Les autres compagnies du groupe ont enregistré une croissance de près de 7% et fait voler 97,4 millions de passagers l’an dernier. La compagnie historique Lufthansa affiche notamment un bond de 6%, avec plus de 66 millions de passagers transportés. Toutes enseignes confondues, le taux de remplissage des avions du groupe Lufthansa a également progressé de 1,8 point à 80,9%, tandis que le nombre de vols (1,13 million) a crû de presque 11%.
Le groupe allemand a annoncé lundi vouloir embaucher plus de 8000 personnes en 2018 pour accompagner son développement, en particulier la montée en puissance d’Eurowings, alors que la deuxième compagnie du pays Air Berlin a mis la clé sous la porte à l’automne.