Au Burundi, 96% de la consommation énergétique provient de la biomasse, une situation qui met en danger le patrimoine forestier du pays. « La surexploitation de la biomasse risque de conduire à court terme à une déforestation catastrophique suite au déboisement intensif, expansif et incontrôlé et à la destruction généralisée et systématique des réserves naturelles.» a prévenu Siméon Habonimana, le ministre de l’énergie et des mines.
Sous forme de bois de chauffe et de charbon principalement, la biomasse est massivement utilisée pour la cuisson, le chauffage, l’éclairage des ménages, et même des infrastructures communautaires telles que les hôpitaux ou les prisons.
Le gouvernement est donc à la recherche d’alternatives telles que les biocarburants, les briquettes fabriquées à partir des déchets ménagers, le biogaz ou encore les foyers améliorés. Il a également entrepris la construction de barrages hydroélectriques afin d’accroitre sa capacité de production énergétique. Au Burundi, seulement 1% de la population rurale a accès à l’électricité.
avec agenceecofin