La Russie attend des explications officielles de l’ambassade des États-Unis suite à des informations propagées par la mission diplomatique américaine sur la mort de civils en Syrie, suite aux frappes des forces aériennes russes.
Dans ce communiqué de presse envoyé à tous on se réfère à un groupe britannique d’observation des droits de l’homme en Syrie, a souligné Maria Zakharova.
Il s’agit d’un groupe qui ne se trouve pas sur les lieux du conflit, en Syrie, mais en Grande-Bretagne, à traiter des sources ouvertes. Ce groupe n’a pas fourni de photos pour prouver leurs déclarations. Alors qu’il est toujours possible de prendre des photos prises par satellites d’ une qualité d’image assez élevée pour voir tout en détails.
Pourtant, le porte-parole de l’ambassade américaine en Russie William B. Stevens reste ferme. « Selon l’analyse des données publiques fournies par le ministère russe de la Défense, 80% des frappes visaient des objet qui n’étaient pas liés à l’Etat islamique. Pourtant, l’aviation russe visait des positions de l’opposition, y compris de sa partie modérée », affirme M. Stevens.
En outre, ajoute-t-il, « d’après des informations d’organisations non-gouvernementales dignes de confiance, l’aviation russe a également bombardé des objets extramilitaires ».
Il a également cité les données de l’association Médecins pour les Droits de l’Homme emménagée à Cambridge, selon lesquelles suite à l’opération russe, sept établissements de soin ont été bombardés et au moins quatre civils sont morts, y compris des médecins ».
Pourtant, les fonctionnaires du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) en Syrie ne confirment pas les affirmations sur les frappes russes visant les hôpitaux en Syrie, a déclaré le directeur de la gestion opérationnelle de la Croix-Rouge Dominik Stillhart.
Il a expliqué que les employés de la Croix-Rouge ne lui ont rien annoncé.
« Dans la zone du conflit, nos employés non seulement fournissent une vaste aide humanitaire, mais veillent également aux actions militaires et au caractère de l’application de la force. En cas de préoccupations, nous les partageons de manière confidentielle avec une partie conforme », a-t-il ajouté.
La porte-parole de la diplomatie russe explique ce comportement de l’ambassade par la rencontre à venir sur la question syrienne à Vienne. Elle souligne qu’il s’agit de la propagation d’un matériel détaillé qui accuse directement la partie russe de la mort de civils.
« J’ai des doutes sur le fait que le département d’Etat soit au courant de ce que font les représentants de ses ambassades à l’étranger », a fait remarquer Maria Zakharova.