La révision prend effet ce 1er janvier 2018 et se justifie, selon le Port autonome, par la nécessité de relancer des investissements.
De nouveaux tarifs seront applicables aux prestations rendues par le Port autonome de Douala (Pad) dès ce 1er janvier 2018. L’information est contenue dans un communiqué de presse du directeur général du Pad, Cyrus Ngo’o. Selon les services compétents du Pad approchés par CT, ces « aménagements tarifaires » portent sur les conditions générales de tarification ; la création de nouvelles niches et la simplification de la base tarifaire ; le relèvement des tarifs du péage du chenal et du domaine portuaire.
« Cette révision s’inscrit dans la logique de modernisation et d’amélioration de la compétitivité de la place portuaire de Douala », explique une source au Pad. Laquelle rappelle que l’entreprise utilise, comme référentiel pour la facturation de ses prestations, le recueil général des tarifs hors taxes mis en place par une résolution du Conseil d’Administration de décembre 1999.
Depuis lors, explique-t-on du côté de la direction générale de l’entreprise, le Pad a consacré « des fonds conséquents » à l’amélioration de l’offre des services aux navires, à la marchandise, au renouvellement des installations, ainsi qu’à l’aménagement et à la sécurisation portuaire. A travers cette nouvelle tarification, le Pad dit poursuivre divers objectifs, dont la modernisation des infrastructures, l’amélioration de la compétitivité et de la performance…
La constitution de ressources financières suffisantes est également un des objectifs visés. Ressources en bonne partie destinées aux investissements susmentionnés. Parlant concrètement de ces investissements, ceux à réaliser pendant l’exercice 2018 sont nombreux : dragage du chenal et des plans d’eau ; enlèvement des épaves ; construction du Duc d’Albe pétrolier ; sécurisation du domaine portuaire (clôture périmétrique et sectorielle, vidéo surveillance) ; création d’une voie de contournement en zone aval du Port de Douala ; l’étude du projet de construction de 20 km de route en terre stabilisée ; modernisation du Port de pêche ; construction d’une Académie navale, d’une centrale de production d’énergie électrique, acquisition d’une drague de capacité supérieure de 2 500 m3, etc .