DOPAGE- En pleine préparation pour la Coupe du monde de football de 2018, le comité d’organisation russe se retrouve sans président. Ce dernier vient, en effet, de déposer sa démission suite aux accusations qui pèsent sur lui. Occupant également le poste de vice-premier ministre, l’ex-président, Vitali Moutko, est suspecté d’avoir participé à un “programme” de dopage des athlètes russes qui serait soutenu par l’État.
“Il reste encore beaucoup de travail, mais je suis tout à fait convaincu que tout sera prêt à temps”, a déclaré Vitali Moutko à la presse russe.
Moutko, qui sera remplacé par l’un de ses adjoints, Alexeï Sorokin, comme l’indique la presse russe, poursuivra, toutefois, ses fonctions dans le gouvernement en tant que vice-premier ministre.
Cet ancien ministre des sports avait déjà annoncé le 25 décembre un retrait de six mois du comité “pour mieux se défendre dans l’affaire de dopage”, comme le rapporte Le Monde. Le Comité International Olympique (CIO) avait déjà banni à vie, le 5 décembre, Moutko, pour sa part de responsabilité dans la manipulation du système antidopage en Russie la qualifiant d'”une manipulation systématique sans précédent” des procédures de dopage.
Le CIO avait également sanctionnés, le 22 décembre, 11 athlètes russes après avoir effectué des analyses et enquêtes médico-légales. Le comité les a déclaré “non admissibles à recevoir une accréditation, à quelque titre que ce soit, pour toutes les éditions des Jeux de l’Olympiade et des Jeux Olympiques d’hiver suivant les Jeux Olympiques d’hiver de Sotchi 2014”, d’après le communiqué.
Les autres athlètes russes ne pourront donc participer aux JO d’hiver de Pyeonchang en Corée du Sud qu’en respectant une liste de conditions et seront sélectionnés par un jury présidé par Valérie Fourneyron, à la tête de l’Autorité de contrôle indépendante (ACI), mise en place par l’Agence mondiale antidopage (AMA).
Avec huffpostmaghreb