Plus de 60% des investisseurs, interrogés dans 15 pays, classent la France dans leur top 5 des destinations clés pour investir dans la deeptech.
Par ailleurs, 88% des investisseurs s’attendent à ce que la croissance dans la deeptech soit plus forte dans l’Hexagone que dans le reste du monde.
C’est ce qui ressort d’une enquête mondiale sur les investissements dans la deeptech réalisée par le cabinet de conseil en transformation des entreprises Wavestone, publée ce mardi 19 décembre 2017.
On appelle “deeptech” le secteur de la tech où de nouvelles solutions, basées sur des technologies de rupture telles que l’intelligence artificielle (IA), le big data, la réalité virtuelle et augmentée, les nanotechnologies etc., sont mises au point.
L’optimisme des investisseurs se base sur plusieurs signaux. Voici les principales raisons qui poussent les investisseurs à croire au potentiel de la France dans ce domaine:
La qualité de ses talents due à “une forte culture de la rigueur scientifique et mathématique” et “un engouement grandissant pour l’entreprenariat au sein des grandes écoles”.
L’excellence de ses centres de recherche — des chercheurs étrangers, lauréats de l’appel “Make our planet great again”, vont d’ailleurs venir travailler en France sur les enjeux du réchauffement climatique.
La richesse de son écosystème d’innovation — avec de nombreux incubateurs et l’ouverture en juin dernier de l’autoproclamé plus grand campus de startups au monde Station F, et d’autres espaces collaboratifs….
Et un soutien public qui encourage la création d’entreprise et la recherche.
D’après l’étude, la France est particulièrement forte dans les domaines de l’IA et de la big data, de la biotech/medtech et dans l’IoT. L’étude cite Poietis, le spécialiste des tissus biologiques humains via la bio-impression par laser qui a récemment remporté le prix de l’innovation de l’INPI ou encore le spécialiste de la mobilité Navya, à l’origine de navettes autonomes.
Pour réaliser cette étude, 107 investisseurs, représentant des fonds gérant un total de 33 milliards d’euros, ont été interrogés via un questionnaire en ligne, entre le 5 octobre et le 1er décembre dernier. Des entretiens avec des entrepreneurs, centres de recherche et experts ont également été réalisés.
Avec businessinsider