La production de coton est très dépendante au Burkina Faso de la pluviométrie. La moindre performance de la campagne 2017/18 nous le rappelle. Dans le cadre de l’Initiative irrigation au Sahel, la Société financière internationale (SFI) et la Banque mondiale, en partenariat avec la Société burkinabè des fibres textiles (Sofitex), vont accorder aux cotonculteurs des financements et une formation aux techniques de gestion des eaux souterraines, de récupération des eaux pluviales et d’irrigation. Construire des courbes de niveaux en pierre pour retenir l’eau et de petits étangs pour capturer l’eau de pluies sont des déjà des actions de formation menées auprès des cotonculteurs.
Les financements seront accordés via les banques locales -Bank of Africa, Ecobank, Le Réseau des Caisses Populaires et Coris Bank – qui ont bénéficié d’un prêt de $5,85 millions de la SFI et de la Banque mondiale. La SFI précise que les agriculteurs recevront une subvention du Partenariat mondial pour l’aide basée sur les résultats (GPOBA), qui regroupe des bailleurs de fonds et des organisations internationales gérés par la Banque mondiale.
Le projet devrait être pleinement opérationnel lors de la prochaine campagne 2018/19 qui démarrera en mai 2018. Il couvrira une période de 4 ans avec l’objectif d’atteindre 1 000 agriculteurs puis lors de nouvelles phases la totalité des cotonculteurs de la Sofitex. Le projet irrigation pourrait accroître les rendements de 25 à 30% dans les cinq prochaines années.
Avec commodafrica