Me Ndaot satisfait des conclusions du dialogue politique.
C’est ce qui ressort de la séance solennelle d’ouverture de la 4èm session ordinaire du Conseil National de la Démocratie ce 19 décembre 2017.
En présence du Premier Ministre, Chef du gouvernement Emmanuel Issoze Ngondet, des Présidents des institutions constitutionnelles, des partis ou groupements politiques et du corps diplomatique, le Président de cet organe consultatif, cadre permanent du dialogue et de la concertation politique, Me Séraphin NDAOT REMBOGO s’est réjoui de « l’apport non négligeable du CND dans les réformes institutionnelles » obtenues lors du dialogue politique d’Angondjé et de nature à « consolider les acquis démocratiques. »
Les assises de la 4ème session ordinaire du conseil national de la Démocratie donnent l’occasion de revisiter les acquis du dialogue politique. Pour lui, les discussions convoquées par le Président Ali Bongo Ondimba ont imposé « la substitution de la violence, comme moyen, à la concertation rigoureuse, comme solution dogmatique des tensions politiques. »
Au sujet de la révision constitutionnelle, objet de polémiques avec une partie de l’opposition, le Président du CND, qui « s’étonne des allégations » à ce sujet, rassure l’opinion, « qu’aucune disposition du projet » querellé, « n’est de nature à induire ni une monarchie absolue, ni une monarchie constitutionnelle, ni même une monarchie parlementaire, moins encore une monarchie héréditaire. » Mieux encore, « la forme Républicaine de l’Etat demeure » a –t-il conclu.
Soulignons que pour ce qui est du CND, le dialogue politique a introduit quelques innovations. Notamment, en ce qui concerne la durée du mandat des membres du bureau, portée à quatre ans, au lieu de deux actuellement.
Il est désormais fait obligation aux partis politiques de soumettre préalablement leur conflit au CND, avant toute saisine d’une juridiction de droit commun.
Enfin, l’examen des avis de cet organe sont aussi rendus obligatoires par leurs destinataires, que sont le Président de la République, les deux Chambres et la Cour constitutionnelle.