Le président sortant Alassane Dramane Ouattara est le grand favori à sa succession.
Dimanche 25 octobre c’est un grand jour en Côte d’Ivoire. Des millions d’électeurs vont aller déposer leur bulletin dans l’urne pour le compte du premier tour de l’élection présidentielle. Près de cinq ans après la grave crise post-électorale (décembre 2010-avril 2011) qui avait failli emmener tout un pays dans le gouffre de la guerre civile, les Ivoiriens ont l’occasion de tourner définitivement la page en cas de processus électoral réussi.
Enjeux autour d’une économie en plein boom
Avec Alassane Dramane Ouattara à la présidence, le pays s’est relevé économiquement et affiche depuis 2012 un taux de croissance (qui oscille entre 8 et 10%) à faire pâlir d’envie la Chine. Mais si ce boom attire de nombreux industriels étrangers et français, il ne profite pas à tous les Ivoiriens. Une réalité que Slate Afrique a analysé dans les deux articles ci-dessous.
Une équité politique en danger
L’autre grand enjeu en Côte d’Ivoire est bien évidemment politique. Après l’affrontement fratricide qui avait opposé en 2010 Laurent Gbagbo, l’ancien président, et Alassane Ouattara, son successeur, la campagne 2015, qui se termine officiellement ce vendredi 23 octobre, a été plus apaisée. Mais l’opposition, et notamment les héritiers de Laurent Gbagbo qui croupit toujours derrière les barreaux de la Cour pénale internationale, accuse «ADO» de brider les libertés politiques et les moyens d’expression de l’opposition.
Conséquence, l’élection présidentielle semble jouée d’avance et selon les sondages Ouattara pourrait même l’emporter dès le premier tour. Pour comprendre pourquoi la bataille politique est devenue si déséquilibrée, voici deux articles supplémentaires à ne pas rater.
avec slateafrique