Guillaume Kigbafori SORO, le Président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire a rompu le silence suite à la perquisition de son domicile à Ouagadougou.
C’est face à la presse le mercredi 21 octobre dernier à Ferkessédougou, sa ville natale, que Guillaume SORO, accusé d’avoir soutenu les putschistes, a dit était « désolé et malheureux de ces accusations fallacieuses, infondées », avant d’ajouter s’être « gardé de faire quelques commentaires que ce soient » parce qu’assure-t-il, «nous sommes en campagne et je suis Président du Conseil Politique, donc impliqué dans la campagne du Président OUATTARA ».
« Je n’ai pas voulu intervenir sur ce sujet pour des raisons très simples, je ne veux pas que quelques propos de moi puissent servir les ennemis et les adversaires pour perturber la sérénité du processus électoral », a expliqué le Chef du Parlement ivoirien et d’ajouter : « sinon d’ordinaire on me connaît, je n’aurais pas tenu ma langue », a-t-il indiqué.
« Nous aurons l’opportunité, après les élections ; une chose à la fois, faisons l’élection et après on parlera de politique internationale », a conclu Guillaume SORO.
Le 17 septembre dernier, les soldats de l’ex-Régiment de Sécurité Présidentielle (RSP) avec à leur tête, le Général Gilbert DIENDERE, avaient tenté de renverser les autorités de la transition burkinabè. Un putsch qui s’est finalement soldé par un échec et la dissolution du RSP. L’instruction judiciaire et militaire qui s’en est suivie a conduit les autorités de la transition à perquisitionner le domicile de Guillaume SORO à Ouaga le 6 octobre dernier.
Source: Guillaumesoro.ci