Le Mouvement des Petites et Moyennes Entreprises (MPME) a pour objet de donner des outils de gestion aux PME et à tout opérateur économique afin de renforcer leurs capacités organisationnelles et managériales. C’est pour rester en phase avec cette orientation que le Mouvement a initié un programme de renforcement de capacités à l’endroit de ses membres qui a été lancé le 12 décembre 2017 à la Maison de l’Entreprise d’Abidjan-Plateau.
Cette cérémonie, comme l’a indiqué le Président du MPME, Joseph Amissah, s’inscrit à l’issue du Label Qualité et Ethique, dans la composante du programme d’appui au renforcement de la compétitivité des PME/PMI. Elle a pour objet principal d’informer et sensibiliser les chefs d’entreprises sur les défis liés à leur formation aux techniques de management et de gestion modernes.
M. Amissah a exhorté les chefs d’entreprises à s’approprier ses formations et surtout les a appelés à travailler davantage afin d’avoir des entreprises fortes et compétitives.
Dans une présentation du Secrétaire Exécutif du MPME, M. Narcisse Koné, il a fait l’historique du Mouvement qui compte à ce jour plus de 1500 entreprises inscrites avec un chiffre d’affaires de 59,617 milliards en 2015. Cette faîtière aura connu aussi, à l’en croire, des épreuves sur le plan social que financier et qui nul doute a été affaibli par le désengagement de certains partenaires.
Ce qui lui a valu un changement de statut juridique et une nouvelle vision avec de grandes ambitions au titre desquelles l’on note l’organisation des « Journées du Savoir-faire des PME Ivoiriennes » et le démarrage du projet Label Qualité et Ethique du MPME.
De cette présentation, les attentes du MPME restent le renforcement des capacités des dirigeants de PME par le transfert de compétences, l’accompagnement de ses membres sur les marchés internationaux pour en faire des champions nationaux et plaide également pour un appui institutionnel dans la conclusion et l’exécution de contrats et partenariats.
« Les PME sont importantes dans les pays en voie de développement. L’augmentation de leur compétitivité peut contribuer considérablement à la réduction de la pauvreté », s’est exprimé M. Seka Remy, Directeur en charge du développement des PME et de la population active du Fonds de Développement de la Formation Professionnelle (FDFP).
Selon lui, un tissu de PME compétitives sera la base de l’émergence tant souhaitée par nos Etats. Le vrai problème des PME, a-t-il expliqué, c’est qu’elles manquent de visions stratégiques, raison pour laquelle les banques refusent de les accompagner. C’est pourquoi, il pense que la formation reste essentielle.
Quant au Directeur de cabinet du Ministère du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des PME, Ahmed Diomandé, représentant le Ministre Souleymane Diarrassouba, il a déploré le fait que les PME n’aillent pas à l’information. Il a rappelé les différentes démarches entreprises par le Gouvernement dans le cadre de l’amélioration de l’environnement des affaires en matière de création d’entreprise, d’accès au financement, du renforcement des capacités, etc.
Faut-il le rappeler, les modules de formation, partiellement financés par le FDFP au nombre de cinq seront dispensés sur une période de trois mois, du 13 décembre au 23 mars 2018.
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