Pour lui, l’institution a des initiatives pour toutes ces actions et s’attellera à intensifier sa contribution. Il note que la question de l’emploi jeunes est très importante pour la Banque mondiale dans sa mission. Mais, « l’emploi ne se donne pas, il s’acquiert », a-t-il dit.
Banque mondiale: Le dernier mot de Diagana aux jeunes avant son départ
Avant de rejoindre son nouveau poste de vice-président au sein du groupe de la Banque mondiale, l’ex-directeur des Opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Togo, le Burkina Faso et la Guinée, Ousmane Diagana, a rencontré des jeunes et cadres, en compagnie de tous les acteurs de l’insertion des professionnels (Eurocham, Banque mondiale, Pejedec, etc), au sein de son institution à Abidjan-Cocody, ce mercredi 21 octobre.
Cette rencontre avait plusieurs objectifs. C’était entre autres, le partage d’expériences des seniors aux jeunes générations dans le domaine de l’entrepreneuriat, des conseils avisés pour réussir soit dans l’auto emploi ou l’insertion dans le monde professionnel, des opportunités à saisir pour réussir dans le monde des affaires.
L’auto emploi, la performance et l’efficacité du système éducatif ivoirien, la croissance inclusive, le modèle de croissance durable, le financement et la diversification de l’économie sont les éléments clés que le nouveau vice-président du groupe de la Banque mondiale a tenu à expliquer.
Pour lui, l’institution a des initiatives pour toutes ces actions et s’attellera à intensifier sa contribution. Il note que la question de l’emploi jeunes est très importante pour la Banque mondiale dans sa mission. Mais, « l’emploi ne se donne pas, il s’acquiert », a-t-il dit.
Il a insisté sur certains facteurs utiles pour les jeunes entrepreneurs, à savoir l’humilité. Aussi a t-il souligné que l’État a une part de responsabilité dans l’emploi jeunes, notamment dans le renforcement et l’amélioration du système éducatif qui devrait naturellement se traduire par une adéquation entre la formation et l’emploi, outre la formation des élites.
Ousmane Diagana a néanmoins déploré le fait que les villes secondaires tardent à bénéficier véritablement des retombées de la croissance économique, pourtant elles regorgent d’énormes potentialités, pense-t-il. Pour cela, il exhorte à chercher d’autres modèles de croissance en plus de l’agriculture qui aura également une valeur ajoutée.
Le coordonnateur du Projet emplois jeunes et développement des compétences (Pejedec), Bamba Adama, a remercié M. Diagana pour avoir avoir permis au projet de bénéficier d’un financement additionnel de 25 milliards Fcfa. Qui prendra encore en compte près de 31000 jeunes.
avec fratmat