En dépit de son environnement des affaires difficile, l’Afrique demeure un marché de choix pour le groupe français Pernod Ricard, n° 2 mondial des Vins et Spiritueux.
En effet, si l’entreprise a connu ces deux dernières années certains soubresauts liés à l’instabilité politique et économique dans certains de ses girons comme l’Angola, l’Afrique du Sud et le Nigéria, elle ne perd pas son intérêt pour le continent.
Selon Christian Porta, le président-directeur général de Pernod Ricard EMEA (Europe, Moyen-Orient et Afrique), la démographie favorable, l’accroissement du revenu par habitant ainsi que la préférence des consommateurs pour les produits de luxe représentent autant de facteurs attractifs du marché.
« Notre chiffre d’affaires a progressé de 15% par an entre 2012 et 2017 en Afrique subsaharienne. Clairement l’Afrique est une zone d’expansion clé pour Pernod Ricard. Notre ambition est de poursuivre une croissance robuste dans la région.», indique le dirigeant.
Dans le cadre de cette stratégie, le groupe voit sur le moyen terme, l’Ethiopie et la Côte d’Ivoire comme des marchés de consommation présentant un potentiel intéressant.
« Notre stratégie est de développer nos installations dans ces pays afin d’approvisionner les pays voisins. Nous pensons qu’après 5 ans d’efforts d’investissement [à la suite du ralentissement de la demande chinoise, ndlr], notre empreinte est suffisante.», explique M. Porta.
Né en 1975, du rapprochement des deux entreprises rivales Pernod SA et Ricard SA, Pernod Ricard est également présent sur le sol africain, en Namibie, au Kenya, au Ghana et au Mozambique.
Employant plus de 500 personnes en Afrique, le groupe dispose d’un portefeuille de marques comprenant la vodka Absolut, l’Irish Whiskey Jameson, le cognac Martell ou encore la liqueur Malibu.
Avec agenceecofin