Ecobank Côte d’Ivoire qui vient d’être admis à la cote de la BRVM a dévoilé, le 12 décembre, l’un des « piliers » de son développement futur : « la vulgarisation des services digitaux à faible coût et disponibles 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24», a révélé Charles Daboiko, le directeur général.
La stratégie qui vise à conquérir «une clientèle plus large en dépensant moins », passe par moins d’agences, ces dernières étant accusées de générer «beaucoup de coûts». D’ailleurs, après avoir fait le pari de la proximité depuis 2007, Ecobank Côte d’Ivoire, qui compte actuellement un peu plus d’une cinquantaine d’agences, n’en a plus ouvert depuis deux ans.
Et d’après Charles Daboiko, les ressources tirées de l’OPV de septembre dernier, qui avait permis d’engranger 45 milliards FCFA, seront en partie utilisées pour «renforcer la stratégie de la digitalisation».
Le groupe Ecobank, avec des offres telles «Masterclass QR», sa solution de paiement mobile ou encore Xpress Cash, son service de retrait sans carte via une application mobile est en pôle sur la digitalisation.
La filiale nigériane vient par exemple de lancer Ecobank Xpress Account, un compte numérique basé sur un mobile et ne nécessitant aucune forme de documentation pour l’ouverture et donnant droit aux même service que le détenteur d’un compte habituel. La filiale ivoirienne devrait profiter de ce écosystème pour prendre le lead dans ce segment d’activité dans le pays.
En Côte d’Ivoire, Société Générale se positionne avec son offre Yup, et la Standard Chartered Bank a annoncé l’ouverture de sa banque digitale via sa filiale locale dans le mois de janvier
Avec financialafrik