L’agence DBRS sert un avertissement à la Banque Laurentienne (Tor., LB) qui pourrait devoir racheter jusqu’à 304 millions $ de prêts hypothécaires à un tiers à la suite d’anomalies divulguées la semaine dernière.
Sans toucher à la cote de crédit de l’institution financière, qui demeure à A (faible), l’agence de notation a fait passer lundi de «stables» à «négatives» ses perspectives à l’endroit de la septième banque en importante au pays.
DBRS a cité des inquiétudes entourant les mesures de contrôle de la qualité en place à la Laurentienne ainsi que l’impact des événements récents sur sa réputation et sur sa capacité à lever des fonds.
L’agence torontoise a néanmoins noté les progrès réalisés par la banque québécoise au chapitre de sa performance financière et ajoute que les prêts hypothécaires jugés problématiques performaient à la hauteur des attentes.
Depuis la semaine dernière, la Laurentienne a réitéré que les rachats n’auront pas d’incidence majeure sur sa capacité de financement ainsi que ses activités. La banque, qui mène également un audit à travers son réseau de succursales, devrait préciser la somme des prêts hypothécaires à racheter d’ici environ deux mois.
Jusqu’à présent, à la suite des vérifications, la banque québécoise prévoit racheter pour 180 millions $ de prêts jugés problématiques, ce qu’elle peut faire avec les liquidités à sa disposition.
Dans des documents déposés auprès des autorités réglementaires, l’institution souligne que les prêts problématiques comptaient pour 3,7 pour cent du portefeuille de prêts hypothécaires vendus à des tiers.
En mi-journée, à la Bourse de Toronto, l’action de la Laurentienne se négociait à 57,60 $, en hausse de 18 cents, ou 0,31 pour cent.
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