Sa construction aura duré 10 ans et mobilisé plus de 575 millions de dollars.
L’aéroport international Blaise-Diagne (AIBD), du nom du premier député africain élu à la Chambre des députés française, et premier Franc-Maçon d’origine sénégalaise, inauguré le jeudi par le président Macky Sall, a accueilli son premier avion à 14 h 45 le même jour, heure de Dakar.
C’est un appareil de la compagnie Air Ivoire venu d’Abidjan. La formation des équipages et la livraison des avions ayant pris du retard, le premier vol d’Air Sénégal n’est prévu qu’en janvier.
De l’aéroport Léopold-Sédar-Senghor à l’AIBD
L’aéroport international Blaise-Diagne AIBD reçoit depuis jeudi tout le trafic transféré de l’ancien aéroport Léopold S. Dakar Yoff, qui sera désormais géré par l’armée.
Le nouvel aéroport prévu pour 3 millions de passagers par an, 10 millions à l’horizon 2030, est équipé pour le moment d’un seul terminal, de six passerelles télescopiques pour gros-porteurs qui permettent de débarquer et de rejoindre le bâtiment principal en restant à température raisonnable et à l’abri des orages. Les formalités d’immigration et de douane devraient être rapides avec des équipements dernier cri qu’envieraient certains aéroports français…
Côté sécurité, il a été fait appel, pour les portiques automatiques de traitement des passagers, à l’américain Securiport. L’aérogare pourvue de deux niveaux, ainsi que d’une mezzanine, permet la séparation des flux arrivée, départ et transit. Conséquences, une meilleure optimisation du trafic et le traitement d’un plus grand nombre de mouvements passagers et d’avions à l’heure.
L’aérogare va accueillir jusqu’à trois millions de passagers par an et pourra aller jusqu’à dix millions dans les années à venir, car la construction de l’aéroport s’est faite de façon modulaire. Les installations, les taxiways et les pistes sont dimensionnés pour accueillir des Airbus A380.
Avec Le Point Afrique