Au cours de la rencontre tenue avec l’ensemble des secrétaires généraux des ministères, le Secrétaire général du Gouvernement, Ali Akbar Onanga Y’Obegue a rappelé à ses interlocuteurs la nécessité de faire parvenir les réformes contenues dans le Plan de Relance Economique (PRE).
Le Secrétaire général du gouvernement, Ali Akbar Onanga Y’Obegue s’est entretenu ce jour avec les secrétaires généraux des ministères à l’immeuble abritant le Secrétariat Général du Gouvernement. Au centre des échanges, la déclinaison du programme de travail du gouvernement. Cette rencontre de reprise des activités se poursuivra chaque semaine et intervient dans un contexte particulier, celui de la mise en œuvre du Plan de relance économique (PRE).
Dans sa communication, Ali Akbar Onanga Y’Obegue a dressé la méthodologie de mise en œuvre du programme de travail du gouvernement qui s’étend sur deux aspects : le contenu du programme de travail gouvernemental et la procédure d’élaboration, d’exécution et de suivi de celui-ci. Pour la période 2017-2019, le secrétaire général du gouvernement a insisté sur l’importance pour les secrétaires généraux des ministères, maillon essentiel de l’administration, de s’accommoder au dispositif de mise en œuvre du plan de relance économique (PRE).
Si la rencontre a permis aux promus de s’imprégner du travail gouvernemental et de veiller sur la bonne qualité des dossiers à soumettre, le secrétaire général du gouvernement en a profité pour faire passer les attentes du Président de la République et du Premier Ministre à l’endroit des secrétaires généraux des ministères. Il s’agit donc de placer à la tête des administrations de nouveaux managers, aux profils divers mais mus par un même idéal celui d’accroître la qualité des services des administrés tout en gérant de façon optimale les derniers publics.
Une chose qui passe par des méthodes de travail orthodoxe dont l’objectif n’est autre que l’accroissement de la productivité et de la performance au sein du secteur public. Pour la mise en œuvre de cet idéal, il va falloir que l’ensemble des acteurs (Cabinet Premier Ministre, Secrétariat général du Gouvernement, Bureau de coordination du plan stratégique Gabon émergent et ministères) travaillent en synergie à l’effet de rendre concret la vision du Président de la République.
S’inspirant du Plan stratégique Gabon émergent (PSGE), le PRE constitue la politique économique du gouvernement. Il comprend quatre axes : asseoir les finances publiques sur une trajectoire durable, avec l’ambition de rétablir une gestion orthodoxe des ressources, des dépenses et de la dette de l’Etat ; de renforcer la compétitivité des filières économiques ; finaliser les infrastructures prioritaires, en maîtrisant les dépenses d’investissement public en infrastructures, qui seront inscrites dans une loi de programmation triennale, et en ayant recours de plus en plus à des partenaires publics privés aux risques maîtrisés.
Compte tenu de la situation financière du pays, les secrétaires généraux des ministères de l’Enseignement Supérieur et des Transports ont tenu a exprimé quelques inquiétudes dans l’aboutissement de certains projets à l’exemple du plan d’urgence des universités. Sur ces différents sujets, d’ordre général, le secrétaire général du gouvernement a indiqué à l’ensemble de ses interlocuteurs que ‘’ les projets inscrits dans le plan de relance économique ont une possibilité de financement’’ et d’ajouter ‘’ tout le plan de relance économique est finançable, ce sont des choses qui ont été discutées’’.
Le temps est plus que venu, comme l’a rappelé le secrétaire général du gouvernement, aux secrétaires généraux des ministères de mettre en œuvre, dans l’administration, la vision du Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba clairement définie dans son adresse à la nation le 17 août 2017 où le président de la République appelle à l’action ‘’ le temps est plus que jamais à l’action. Une action qui doit constituer une réponse concrète aux problèmes des gabonais, notamment à ceux de la femme et des jeunes. Cette action devra nécessairement s’affranchir des intérêts catégoriels, qui s’illustrent de façon négative dans notre Administration’’, avait indiqué le Chef de l’Etat.
Lors du séminaire gouvernemental tenu du 14 au 15 septembre dernier au Cap Estérias dans la commune d’Akanda, la méthode de travail du gouvernement avait été minutieusement définie. Reste donc à chacun de travailler dans le sens voulu par les plus hautes autorités du pays pour une administration efficace et efficiente.