En marge du sommet Union africaine- Union européenne, les présidents Ouattara et Macron ont officiellement ouvert le 30 novembre les travaux du métro d’Abidjan. Alors que la mise en fonctionnement de ce train urbain avait été annoncé en 2019-20, c’est désormais en 2022 qu’il sera opérationnel.
En marge du 5ème sommet Union africaine-UE, le président ivoirien Alassane Ouattara et son homologue français Emmanuel Macron ont officiellement lancé les travaux de la ligne 1 du métro d’Abidjan le 30 novembre à l’occasion d’un trajet symbolique en train reliant Plateau à Treichville, en lieu et place d’une pose de première pierre, accompagné du Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly et du ministre français de l’Intérieur Gérard Collomb.
Une offre financière sans précédent
Alassane Ouattara s’est réjoui de l’excellente relation franco-ivoirienne dont l’un des fruits est ce projet de train urbain. « La France vous a proposé une offre financière sans précédent. Avec 1,4 milliard d’euros, c’est l’effort le plus important que la France ait jamais réuni au démarrage d’un projet de transport urbain à l’étranger », a assuré Emmanuel Macron.
Financé à 100% par la France – à hauteur de 1,4 milliard d’euros -, le premier tronçon de 37,5 kilomètres reliera la commune d’Anyama au nord à Port-Bouët dans le sud d’Abidjan en 50 minutes, s’arrêtant à 20 stations.
Nouveau report jusqu’en 2022
Alors que le projet avait été plusieurs fois reporté, le train urbain d’Abidjan ne sera opérationnel qu’à partir de 2022. La mise en service avait précédemment été annoncée en 2019-20.
Un consortium de groupes français a été retenu pour réaliser les travaux : Bouygues Travaux Publics pour le génie civil, Colas Rail pour les voies et systèmes, Alstom pour les rames et la signalisation et Keolis (filiale de la SNCF) pour l’exploitation et la maintenance. Des études complémentaires sont en voie de finalisation.
Le projet a été revu à la demande de la partie ivoirienne qui a souhaité avoir un train répondant aux normes technologiques de dernière génération, tout en respectant l’environnement. Les capacités de transports ont également été augmentées, passant de 300 000 voyageurs par jour à 500 000.
Début octobre 2017, après que la France ait accepté de financer la totalité du projet, les entreprises coréennes Hyundai Motor et Dogsan Development s’étaient retiré du tour de table, tandis que Alstom y était entré.
Avec jeuneafrique