Nul ne sait quand aura lieu l’élection présidentielle (en tout cas, pas, comme prévu, le 18 octobre), mais les responsables politiques centrafricains ne s’en soucient guère, obsédés qu’ils sont par une seule et unique question : faut-il nouer des alliances dès le premier tour ou attendre le second ?
Sylvain Patassé y a déjà répondu en engageant des discussions avec un autre candidat déclaré, Anicet Georges Dologuélé. Les deux hommes se sont vus à deux reprises à Paris, en septembre.
Dans l’entourage du fils de l’ancien chef de l’État, on laisse entendre qu’un désistement en faveur de l’ex-président de la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC) est envisageable.
À condition, bien sûr, qu’il y ait un « renvoi d’ascenseur ». Qu’est-ce à dire ? Des soutiens pour les législatives ? Un poste de chef du gouvernement ? Un ministère ? Réponse : « Rien n’est exclu. »
Avec JeuneAfrique