Dans l’après-midi du vendredi 24 novembre 2017 a pris fin la rencontre technique régionale des pays membres de l’Union économique et monétaire Ouest africaine(UEMOA), dont le thème portait sur la « lutte contre le cancer : Etat des lieux et perspectives ». Organisée par l’épouse du chef de l’Etat, Madame Sika KABORE à travers la Fondation KIMI dont elle est la présidente, la rencontre de Ouagadougou qui a réuni plusieurs participants venus du Burkina Faso, de l’espace UEMOA et de bien d’autres pays d’Afrique a permis d’adopter « l’appel de Ouagadougou ».
Première du genre dans l’espace communautaire, cette réunion internationale avait pour objectif de présenter l’état des lieux de la lutte contre le cancer et de partager les expériences des différents pays.
A l’issue des travaux, les participants ont lancé « l’appel de Ouagadougou » qui invite solennellement les chefs d’Etat des pays membres de l’UEMOA à s’impliquer personnellement pour soutenir la mise en œuvre effective des conclusions de la rencontre de Ouagadougou.
Dans son discours de clôture, le Ministre de la Santé, le Professeur Nicolas MEDA a dit sa « satisfaction totale devant cette forte mobilisation à l’appel de l’épouse du Président du Faso ».
Le Ministre de la Santé a salué « l’intensité des communications, des échanges, des réflexions et le partage d’expériences autour de la cruciale problématique de la lutte contre le cancer dans notre espace communautaire ».
Après trois jours de travaux, « les résultats auxquels nous sommes parvenus, a ajouté le Professeur MEDA, sont d’une pertinence incontestable ».
Interrogée par la presse, l’initiatrice de la rencontre technique régionale s’est félicitée des conclusions adoptées par les participants après trois jours de réflexions. « Il nous reste à nous mettre au travail pour rendre effectives les différentes recommandations ainsi que l’appel de Ouagadougou », a-t-elle déclaré.
« Ces 72 heures ont été riches et intenses en enseignements, a ajouté Madame Sika KABORE avant de confier : « j’étais sceptique au début, mais au terme des travaux, je peux dire que je suis comblée et le tout pour le bonheur de nos populations ».
Sur la mise en œuvre des recommandations, l’épouse du Président du Faso a précisé que KIMI n’est qu’une ONG et qu’il faut que « le Ministre de la Santé du Burkina Faso fasse une communication à ce sujet en Conseil de ministres de manière à ce que le chef de l’Etat s’en saisisse pour le transmettre à ses pairs de l’UEMOA de façon à ce que très vite les ministres se mettent au travail avec tous les acteurs concernés ».
La Direction de la Communication de la Présidence du Faso