En Côte d’Ivoire, le système de surveillance est « efficace ». Toutefois, « on a toujours besoin de se faire évaluer », a fait savoir le directeur général de l’Institut national de l’hygiène publique (Inhp), Pr Simplice Dagnan.
Grippe: L’Afrique dispose de peu de données sur la surveillance épidémiologique
Le Dr Allarangar Yokuidé, représentant-résident de l’Organisation mondiale de la santé (Oms), a estimé, le lundi 12 octobre, à Abidjan Sofitel Hôtel Ivoire, à l’ouverture d’un atelier régional d’évaluation des systèmes de surveillance épidémiologique de la grippe que “l’Afrique dispose de peu de données sur les tendances épidémiologiques”, a rapporté un journaliste de Fraternité Matin.
« Toute chose qui contribue à augmenter les risques et ont un impact négatif sur l’économie des régions tropicales », a-t-il justifié. Avant de faire remarquer que la grippe est un véritable problème de santé mondial et régional. Elle est à l’origine de trois à cinq millions d’affections dont 250 000 à 500 000 décès par an dans le monde.
Les enfants de moins de cinq ans, les adultes de plus de 65 ans et les femmes enceintes représentent les personnes les plus touchées par cette maladie.
Dix pays africains, dont la Côte d’Ivoire ont ainsi décidé d’évaluer leur système de surveillance épidémiologique de la grippe afin de réussir à le rendre capable de capter très tôt l’information. Et ce, en vue de donner les alertes en cas d’épidémie et pouvoir circonscrire la maladie.
Par ailleurs, les acteurs vont bénéficier des outils, des informations et de l’assistance technique nécessaires pour évaluer systématiquement et objectivement leurs systèmes de surveillance épidémiologique.
En Côte d’Ivoire, le système de surveillance est « efficace ». Toutefois, « on a toujours besoin de se faire évaluer », a fait savoir le directeur général de l’Institut national de l’hygiène publique (Inhp), Pr Simplice Dagnan.
Après avoir mis en place en 2007 son système national de surveillance, la Côte d’Ivoire a démarré sa surveillance épidémiologique en 2009, année où l’Institut Pasteur a été reconnu par l’Oms, a t-il noté.
L’atelier régional qui a réuni des professionnels de la santé venus d’Afrique, d’Europe et des États-Unis, à Abidjan, va s’achever le vendredi 16 octobre prochain.
Avec FratMat