Cette conférence a été co-animée par Pr. Lacina Yéo (spécialiste en littérature allemande) et Dr. Siendou A. Konaté (spécialiste en littérature comparée à l’Ufhb de Cocody).
Culture, paix et développement: Des universitaires réfléchissent sur la question
Une conférence publique a été organisée par Initiatives for development in africa (Inidaf), Ong panafricaine pour le développement en Afrique (Inadef), en collaboration avec la Fondation Friedrich Naumman autour du thème: « Culture, paix et développement: le cas de la Côte d’Ivoire ». C’était le 6 octobre, à Abidjan-Cocody.
Cette conférence a été co-animée par Pr. Lacina Yéo (spécialiste en littérature allemande) et Dr. Siendou A. Konaté (spécialiste en littérature comparée à l’Ufhb de Cocody).
Selon les auteurs, l’instrumentalisation du fait culturel a été très souvent à l’origine de pogroms et de conflits multiformes (guerres et crises ethniques, socio-politiques,religieuses) en Afrique et particulièrement en Côte d’Ivoire. Pourtant, la culture constitue un facteur de paix et de cohésion sociale.
C’est pourquoi, ils ont plaidé pour une bonne gestion des multiples identités individuelles et collectives (linguistiques, territoriales, sociales et nationales) afin de promouvoir le développement national et international.
Sophie Konaté, responsable de Programmes à la Fondation Friedrich Naumann, s’est félicitée de cette conférence, car, a-t-elledit, « sans paix, il n’y a pas de développement ». Autant dire que culture, paix et développement sont interdépendants.
Rappelons que cette cérémonie a été suivie d’une séance de dédicace de deux livres: « L’interculturel: facteur de paix et de cohésion sociale » et « Crise ivoirienne et religion: réflexions pour un nouveau contrat social ivoirien ». Aussi, il a été procédé à la remise des prix des lauréats au concours de dissertation et de nouvelles sur le thème: « La paix n’est pas un vain mot c’est un comportement ».
Avec FratMat