Dans le cadre de la Semaine mondiale de l’entrepreneuriat au Tchad, le Festival Agro-Business a été lancé ce mercredi 15 novembre 2017, au Palais du 15 janvier par le ministre de la production, de l’irrigation et des équipements agricole, Assaid Gamar Sileck.
Placé sous le thème « développer l’agro-industrie et l’agro-alimentaire pour un développement durable au Tchad », le festival Agro-Business répond fort bien à toutes les attentes au regard des objectifs qu’il s’est fixés, estime le ministre de la production, de l’irrigation et des équipements agricole. Assaid Gamar Sileck souligne que ce thème n’est pas fortuit : « il faut l’avouer, le développement durable de notre pays passe inéluctablement par le développement des filières agro-sylvo-pastorales et halieutiques et, l’Agro-business en constitue un gouvernail pour soutenir l’ensemble des chaines de valeur » a-t-il souligné.
D’après la coordinatrice de ce festival, Fatimé Souckar, les festivités visent à mettre en exergue les avantages de l’agriculture, de l’élevage, la pêche et de toute la chaine de production qui en découle. Pour elle, c’est aussi pour sensibiliser les jeunes à l’entrepreneuriat agricole qu’a été conçu ce festival Agro-business. A travers le développement de l’activité entrepreneuriale agricole, ce festival vise aussi à stimuler les jeunes à la création de richesses et la création d’emplois afin de réduire le taux de chômage dans le milieu des jeunes mentionne, la coordinatrice de l’agro-business.
Selon le ministre Assaid Gamar Sileck, le Tchad dispose des grandes potentialités dans le domaine de l’agriculture et de l’élevage. « L’élevage représente la première activité économique du pays avec 94 millions de têtes de bétail recensées en 2015. Il assure aujourd’hui la subsistance de 40% de la population », explique-t-il. Selon le chef du département de la production, de l’irrigation et des équipements agricoles, au Tchad moins de 10% de terres disponibles sont cultivées alors que le pays dispose d’environ 39 millions d’hectares de terre cultivable dont 5,6 de hectare sont irrigables grâce au fort potentiel du réseau souterrain et de surface.
Malgré toutes ces potentialités, le constat est peu reluisant estime, Assaid Gamar Sileck. Alors que près de trois millions de Tchadiens vivent du coton dont la production décroit. Aussi, les productions agricoles notamment, céréalières sont quant à elles insuffisantes, une année sur deux, pour couvrir les besoins intérieurs du pays, et oblige à des importations coûteuses, regrette le ministre de la production, de l’irrigation et des équipements agricole.
Avec tchadinfos