Fruits tropicaux, des opportunités à saisir

Ananas, avocat, mangue, papaye, le commerce de ces quatre produits tropicaux est en passe d’atteindre une valeur de $10 milliards en 2017 pour un volume d’environ 7 millions de tonnes (Mt) estime la FAO dans son dernier Food Outlook. La croissance du commerce des fruits tropicaux dépasse celle de la plupart des autres produits alimentaires. Entre 1990 et 2017, il a été en moyenne de 14% par an pour l’avocat, de 11% pour l’ananas, de 10% pour la mangue et 9% pour la papaye.

Aujourd’hui 95% de la production mondiale, estimée à 92 Mt en 2017, est consommée localement. Mais,  affirme la FA0,  la hausse des revenus et l’évolution des préférences des consommateurs stimuleront vraisemblablement les volumes d’exportation dans les années à venir. Les mangues et les avocats sont particulièrement bien placés car ils sont plébiscités pour leur qualité nutritionnelle (« « super-fruits ») tandis  que la demande pour les ananas sera guidée par des prix accessibles et pour les papayes par un intérêt grandissant, estime la FAO.

En terme de part de marché, la mangue représente 51% de la production de fruits tropicaux, et l’Inde est de loin le premier producteur (40%). Puis se placent l’ananas (28%, avec le Costa Rica et le Brésil en tête),la papaye (15%, Inde et Brésil) et l’avocat avec 6%.

Par pays, l’Inde est le premier producteur mondial, suivis de la Chine et du Brésil. Le Mexique est le premier exportateur mondial de fruits tropicaux.

L’Afrique représente 15% de la production de manque en 2017, 11% de celle de la papaye, 19% de l’ananas et 13% de l’avocat (cf. tableau ci-dessous).

Production et exportation de fruits tropicaux, dont l’Afrique

Source : FAO