L’an dernier, la croissance monégasque s’est établie à 3,2% contre 1,1% pour l’Hexagone, selon les statistiques officielles.
Monaco a affiché une forte croissance en 2016, avec un PIB qui a enregistré une hausse de 3,2%, supérieure à la moyenne européenne et dans lequel la part du BTP et de l’immobilier ne cesse de croître, selon des statistiques officielles. Soit près de trois fois la croissance tricolore (1,1% en 2016 selon l’Insee).
“Le marché de l’emploi est très dynamique depuis dix ans. On a de plus en plus de résidents (37.550) comme de salariés (52.477, dont 83% domiciliés hors de Monaco), on le voit sur le trafic automobile”, a-t-on souligné lundi à l’Institut statistique monégasque(Imsee).
Le poids du secteur financier
La Principauté s’est d’ailleurs dotée il y a un an d’une législation sur le télétravail pour tenter de résoudre le cauchemar routier des frontaliers venant travailler sur les 2 km² du Rocher.
La banque-assurance est demeurée la première activité économique à Monaco en 2016 mais si l’on agrège la construction et les activités immobilières, ces deux secteurs ont réalisé ensemble 23,1% du PIB (1,3 milliard d’euros), devant les activités financières et d’assurance (950 millions).
En 2005, première année de calcul du PIB monégasque, l’immobilier et le BTP réunis pesaient 16% de la richesse produite en Principauté et dépassaient déjà le secteur de la finance et des assurances.
Côté industriel, Monaco abritait historiquement des industries chimiques et pharmaceutiques, ainsi que de la plasturgie sous-traitant notamment pour l’industrie automobile. Ces secteurs se tertiarisent et connaissent un déclin.
La croissance de 2016 est “d’autant plus remarquable que Monaco est entre la France et l’Italie, deux pays à taux de croissance plus bas”, a-t-on fait valoir de même source.
Avec AFP