Yaatoo, le site de commerce en ligne du groupe Prosuma, doit voir le nombre de références qu’il propose doubler courant 2018, tandis que le retrait des achats en ligne deviendra possible dans chacun des 161 points de vente de la chaîne.
Un an après le lancement de son site de commerce en ligne Yaatoo, le groupe de grande distribution Prosuma passe à l’offensive : depuis le 9 novembre, un troisième point de retrait des achats est opérationnel et dès 2018, l’ensemble des 161 points de ventes et magasins de Prosuma à Abidjan, San Pedro, Bouaké, Yamoussoukro et Daloa offriront ce service, tandis que le partenariat avec La Poste de Côte d’Ivoire, permettant de livrer les achats à domicile, se poursuivra.
Cette nouvelle stratégie est le fruit du travail de Dougnan Coulibaly, le directeur de Yaatoo, débauché de chez le concurrent Jumia, et a eu l’assentiment du duo formé par Abou Kassam, le président du groupe, et Karim Fakhry, son directeur.
Hypermarché virtuel
Yaatoo compte aussi doubler en 2018 sa gamme de produits, déjà passée de 4 500, au lancement du site, à 8 000 aujourd’hui, les plus demandés étant les articles technologiques, via la franchise locale de la Fnac portée par Prosuma. Pour contrer son concurrent Jumia, qui a ouvert sa plateforme de commerce en ligne à plusieurs petits vendeurs et propose une grande variété de références, Dougnan Coulibaly compte démarcher de gros acteurs locaux, avec en ligne de mire Uniwax, le leader du pagne. « Notre ambition est de créer un hypermarché virtuel, où chaque segment de la clientèle trouvera ses préférences », a-t-il confié à Jeune Afrique.
Des enseignes comme City Sport (articles de sport et équipements), Kiabi ou Celio devraient également être des relais de cette montée en puissance : ces franchises appartiennent toutes à Adnan Houdrouge, actionnaire de Prosuma.
Les ventes mensuelles progressent actuellement à un rythme de 30 %, un chiffre encore insuffisant pour assurer l’équilibre des comptes à l’horizon 2019 comme prévu. Si Yaatoo reçoit en moyenne 250 000 visiteurs par mois, seuls 1 à 2 % d’entre eux concrétisent leur visite par des achats, qu’ils règlent majoritairement en cash à la livraison. Ce mode de paiement est en effet adopté par 63 %, 8 % privilégiant le Mobile Banking et 25 % optant pour la carte bancaire.
Avec jeuneafrique