Orient’s Sugar and Industry S.A. (OSI SA) est le fruit d’un partenariat entre des investisseurs privés camerounais, brésiliens et italiens. Il devrait être implanté dans les communes de Dimako et Nguélébok.
Ce projet sera à terme un projet sucrier dans la Région de l’Est. Mais pour l’heure, les promoteurs ont circonscrit l’activité pour le moment, à la récolte, au conditionnement et à la vente du maïs et du soja auprès des nombreux clients de la place selon un processus validé par la norme qualité ISO 9001. « L’option de la culture du maïs et du soja en attendant d’étendre nos activités à d’autres cultures plus rentables se justifie par le fait que nous devions commencer sur les terres mises à notre disposition par les communes et satisfaire les différents engagements pris avec nos partenaires techniques et financiers », soutient le Chief officer executive (CEO) d’OSI SA, Samuel Bebey Essombe Motto. A terme, OSI SA entend produire d’ici à trois ans environ 360 000 tonnes de maïs et 144 000 tonnes de soja par an. Avec l’appui du partenaire financier brésilien, et l’assistance technique italienne à travers la firme Ferrero SPA qui construit la base vie de l’entreprise, l’entreprise compte étendre ses plantations à 12 000 hectares dans les deux communes partenaires.
Les investisseurs ambitionnent également l’industrialisation de la production agricole de ces denrées actuellement rares sur le marché camerounais. OSI SA, dont les coûts d’investissements d’ici 4 ans sont évalués à environ 53 milliards de FCFA, est implanté dans la commune de Dimako, région de l’Est Cameroun, où il compte déjà plus d’une centaine d’hectares de maïs cultivé depuis le début de l’année. Il devrait s’étendre prochainement à la commune de Nguélébok, dans la Kadéy, qui a également mis à la disposition d’OSI SA des terres cultivables. « Bien plus, déclare M. Bebey Motto, la présence à la tête de la commune de Dimako du président de la Chambre d’Agriculture, de la Pêche, de l’Elevage et des Forêts (CAPEF), Janvier Mongui Sossomba, nous a permis de nous lancer immédiatement dans nos activités. Cette commune a mis à notre disposition ses engins en attendant l’arrivée de ceux que nous avons commandés. »
Sur la préservation de la centaine des plus de 3 500 emplois à pourvoir par l’entreprise malgré la mécanisation de la production, le CEO d’OSI SA explique que « l’entreprise aura toujours besoin de mains à plusieurs postes de travail. Pour le moment, nous employons une centaine d’ouvriers agricoles temporaires et huit cadres permanents ». Pour mémoire, la société OSI SA fait partie de l’un des projets agroindustriels que la Région de l’Est Cameroun a connus ces dernières années. Selon ses responsables, il vient en appui des multiples initiatives prises par le gouvernement pour booster la production agricole et servir de niches d’emplois à la jeunesse formée ou non dans les métiers agropastoraux.
Avec quotieneconomie