Un projet d’une capacité de 200 MW est en bonne voie pour Madagascar
La Banque Africaine de Développement va lancer le Nouveau Pacte pour l’Energie en Afrique. Le dossier énergie était au centre de l’entretien du Président de la République, Hery Rajaonarimampianina, avec le Vice-Président de la BAD, Amadou Hott, qui est en visite officielle à Madagascar. Il était porteur d’un message du Président de la BAD, Akinwumi Adesina, relatif au soutien à Madagascar après les catastrophes qui ont frappé le pays, ainsi qu’à la volonté de la BAD de renforcer la coopération entre les deux parties.
Les discussions ont porté sur le dossier énergie, notamment sur la volonté et la disponibilité de la Banque Africaine de Développement d’aider à augmenter le taux d’électrification qui est encore très faible à Madagascar. Dans ce sens, la BAD va mettre en œuvre le « Nouveau Pacte pour l’Energie en Afrique ». L’objectif est d’aider les pays du continent à garantir l’accès de tous à l’électricité d’ici à 2025, en s’employant particulièrement à encourager les solutions qui promeuvent les énergies propres et renouvelables. Le Pacte pour l’Energie en Afrique ne se limite pas seulement au seul domaine du financement, car va se traduire également par des appuis techniques, institutionnels, ainsi que par l’appui aux réformes sur l’environnement des affaires afin d’attirer plus d’investisseurs privés, en particulier dans le secteur de l’énergie. Selon son Vice-président, la BAD intervient dans les pays d’Afrique sur tout ce qui est réseau ; dans le cas de Madagascar, outre le réseau classique, des mini-réseaux seront mis en place pour soutenir la Jirama afin d’augmenter sa capacité de production.
Il existe ainsi un grand projet de 200 mégawatts que la BAD va considérer, pour permettre de résorber le déficit de la Jirama et pour aider l’Etat en ce qui concerne les subventions. Cette centrale hydroélectrique aura une capacité plus importante, avec un coût moindre, une meilleure stabilité et aussi une réduction des émissions pour lutter contre les impacts du changement climatique. Dans son appui, la BAD va octroyer une garantie partielle de 25 millions USD pour attirer l’investissement privé, laquelle permettra, par la suite, d’avoir une garantie de 100 millions USD afin de sécuriser les investissements privés qui vont développer le projet.