Le Royaume premier en Afrique en termes de qualité de ses projets infrastructurels
La stratégie menée par le Maroc depuis plus de quinze ans a été payante dans le domaine des infrastructures. Le Royaume est considéré aujourd’hui comme l’une des réelles succes stories sur le plan continental. C’est grâce à une vision bien tracée et des projets à coups de milliards de dollars que le pays a pu bâtir l’un des réseaux d’infrastructures les plus efficaces ces dernières années. Et les efforts ont été concluants. En effet, le Maroc a été classé 1er en Afrique en matière de qualité des infrastructures selon Global Competitiveness Index – WEF 2016-2017. Un classement qui trouve son explication par le choix fait par le Maroc de lancer des projets selon les standards internationaux.
Les exemples sont légion dans ce sens, notamment le port Tanger-Mediterranée. Véritable bijou de l’infrastructure maritime du pays, le port est entré en service en 2007 avec une capacité globale de 9 millions de conteneurs et une plate-forme industrielle de 5.000 hectares. Le projet était venu, en effet, compléter un réseau portuaire déjà dense composé de 38 ports dont 13 consacrés au commerce extérieur. Il faut dire que l’Agence nationale des ports (ANP) a programmé une enveloppe de 6 milliards de dirhams rien que sur la période 2015-2019. Ces efforts s’inscrivent dans le cadre d’une stratégie portuaire plus globale à l’horizon 2030 avec un investissement total de l’ordre de 60 milliards de dirhams. Plus concrètement, la stratégie vise la construction de nouveaux ports et la réalisation d’extensions ou l’intégration des ports dans leurs environnements urbains.
Si les infrastructures portuaires ont bénéficié de la stratégie marocaine depuis plus d’une décennie, le réseau autoroutier n’est pas en reste. Il s’est même développé à une vitesse exponentielle permettant de relier les principales villes marocaines de plus d’un demi-million d’habitants. Si l’autoroute marocaine se limitait à un seul et unique tronçon dans les années 90 reliant la capitale administrative, Rabat, à la capitale économique, Casablanca, l’autoroute s’étend désormais sur plus de 1.800 km. Elle devrait même atteindre 3.000 km selon les projections à l’horizon 2030.
S’agissant de l’infrastructure aéroportuaire, le politique de l’Open Sky adoptée au cours des la première moitié des années 2000 a permis au Royaume de doper ce secteur vital faisant du pays la première plate-forme aéroportuaire de la région. En effet, le Maroc ne compte pas moins de 18 aéroports dont 16 internationaux.
Ces derniers relient les principales villes du Royaume à une multitude de destinations, capitales et plates-formes d’affaires étrangères grâce à de nombreuses compagnies internationales. En plus de l’aéroport international Mohammed V de Casablanca, fleuron de l’infrastructure aéroportuaire nationale, d’autres villes du Royaume ont été dotées ces dernières années d’aéroports construits selon les dernières normes internationales. C’est le cas notamment pour l’aéroport Menara à Marrakech qui a été classé comme «le plus beau» au monde, grâce à son nouveau terminal mis en service fin 2016. Ce dernier s’est même payé le luxe de devancer les aéroports de plusieurs grandes villes, en l’occurrence Singapour, Hong Kong, Denver ou encore Madrid et Chicago.
Le réseau ferroviaire a également connu un grand intérêt de la part des responsables depuis les dernières décennies. Le Maroc a ainsi sorti les gros moyens pour la restructuration et la modernisation du secteur et l’élargissement du réseau dont une bonne partie est aujourd’hui dotée d’une double voie sans parler de la propulsion électrique. Bien évidemment, le projet de la Ligne à grande vitesse (LGV) reste le principal fait marquant ces dernières années dans le secteur puisque le Maroc est l’un des rares pays au monde et le premier sur le continent à se doter d’une LGV.
Pour leur part, les infrastructures de télécommunications ont connu un très grand saut à la fois sur le plan qualitatif et quantitatif grâce au boom du secteur dans les années 2000. Elaboré, pensé et conçu selon les dernières normes internationales, le secteur des télécommunications au Maroc réalise annuellement une activité intense conjuguée à une croissance soutenue.
Les chiffres sont dans ce sens édifiants. Avec un parc estimé à 27 millions d’abonnés sur la période 2007-2011, celui-ci est passé à un total de plus de 42 millions d’abonnés sur la période 2012-2016. «Last but not least», le Royaume compte un vaste réseau national de zones d’activités économiques (plates-formes industrielles intégrées, zones franches, agropoles, clusters…)
Avec aujourdhui.ma