Que les choses soient claires ! De tous les potentiels candidats en 2020, issus aussi bien de la coalition au pouvoir, que de l’opposition (Affi N’Guessan et Mamadou Koulibaly y compris), Guillaume Soro, qu’on l’aime ou qu’on le déteste, qu’il ait un passé rebelle dont il ne veut ou ne peut pas se défaire (dans les deux cas, c’est mon problème avec lui, c’est un problème de principe), eh bien Guillaume Soro, dis-je, est le plus populaire de tous.
De tous, il est celui dont le nom déchaîne le plus de passions (négatives ou positives) et sans doute que sur le terrain de la mobilisation des masses, il sera le premier. De tous les potentiels candidats issus de la coalition au pouvoir, il est celui qui montre très clairement (à l’exception de Mabri Toikeusse) qu’il veut diriger ce pays. Que font les autres potentiels candidats ?
Eh bien, ils attendent une dévolution monarchique de candidature de la part de faiseurs de candidats, en l’occurence Bédié et Ouattara. A ceux-là, je dis très fermement que 2020 n’est pas loin, contrairement à ce qu’on tente de leur faire croire.
C’est maintenant qu’il faut commencer à mettre en place ses équipes, sa stratégie, ses moyens, son programme. Continuez d’attendre la fumée blanche de faiseurs de candidats, sans faire vous-mêmes aucun effort de leur arracher cette candidature (si Sarkozy voulait attendre Chirac, il n’aurait jamais été président de la France et si Macron n’avait pas pris ses responsabilités, à un moment donné, Hollande ne l’aurait peut-être jamais adoubé), et vous risquez d’avoir des surprises désagréables en 2020.
Retenez bien ceci : tout compte fait, c’est le peuple qui élit son président, pas les faiseurs de candidats. A méditer !