Afin de favoriser un financement autonome plus efficace de la Commission de la Cemac et de ses institutions spécialisées, le Conseil des ministres de l’Union monétaire de l’Afrique centrale (Umac), qui s’est réuni à Ndjamena le 29 octobre dernier, avant le sommet extraordinaire des chefs d’Etat du 31 octobre 2017, a préconisé la mise en œuvre du mécanisme du «débit automatique», afin que les Etats n’accumulent plus les arriérés de contributions, révèle le communiqué ayant sanctionné les travaux.
Cette requête soumise à l’appréciation des chefs d’Etat de la Cemac, deux jours plus tard, n’a cependant pas été validée ; les six patrons de la Cemac ayant privilégié, en faveur des Etats de cet espace communautaire, une remise exceptionnelle de 90% des arriérés de leurs contributions au titre de la Taxe communautaire d’intégration (TCI).
Pour rappel, la TCI à verser par les Etats membres correspond à 1% des importations en provenance des Etats tiers. Cette taxe est le principal instrument de financement des institutions de la Cemac. Adoptée en décembre 2000, la TCI, selon les experts, souffre cependant de tares congénitales rendant sa collecte inefficace, puisque nombre d’Etats accumulent plusieurs années d’arriérés.
Avec investiraucameroun