Douala, la capitale économique du Cameroun, a abrité la semaine dernière un atelier sous le thème: «La sécurité des systèmes d’information: pour qui et par qui ?». Organisé par le ministère des Postes et Télécommunications (MINPOSTEL) à destination des acteurs impliqués dans la sécurité électronique, le but est de rendre le cyberespace camerounais plus sûr.
Pour cela, estime l’inspecteur général des services au MINPOSTEL qui a ouvert les travaux au nom du ministre Minette Libom li Likeng, lesdits acteurs doivent être sensibilisés, informés des menaces, et, aussi, formuler d’éventuelles propositions pour améliorer la sécurité dans les réseaux d’information.
Les menaces ne manquent pas, et cela a été rappelé à l’ouverture des travaux auxquels ont pris part, outre des entités du secteur public (MINPOSTEL, ANTIC…), des opérateurs de télécoms et des membres de la société civile. Virus, escrocs sur le Web, risques de pertes de fichiers demeurent des dangers réels – qui ne visent pas que le Cameroun, d’ailleurs.
La sécurité électronique est aujourd’hui un enjeu majeur, a insisté le représentant du Minpostel : elle concerne aussi bien le citoyen que la défense nationale ou la protection des industries, pour ne prendre que ces exemples.
Entre autres thèmes, les participants ont planché sur les «Enjeux et défis de la sécurité des réseaux et systèmes d’information dans les administrations publiques et privées»; la «Politique d’incitation du secteur privé à l’investissement dans le domaine de la sécurité des réseaux et des systèmes d’information», etc.
Au final, le MINPOSTEL espère organiser un regroupement d’intelligences en vue d’aboutir à des propositions concrètes permettant de développer les métiers et susciter des investissements dans le domaine de la sécurité des réseaux et des systèmes d’information au Cameroun. Ceci, en vue d’une meilleure organisation du secteur.
Avec actucameroun