Le 1er octobre 2015, Nebila Amadou Yaro, le ministre du développement de l’économie numérique et des postes, a rendu une visite d’inspection à l’Office national des télécommunications Onatel du Burkina Faso. Il est allé s’enquérir des destructions enregistrées par l’opérateur historique après le coup d’Etat manqué des militaires de l’ancien régiment de la sécurité présidentielle.
Du compte rendu d’évaluation des dégâts dressé par Marius Kafando, le directeur réseaux d’Onatel, il ressort la destruction des systèmes d’accès et de vidéo surveillance, la destruction des équipements d’énergie qui a occasionné l’arrêt du centre de transit international (CTI), responsable de la gestion des communications internationales. Une carte Ethernet de 10 Gigabits a également été endommagée. Plusieurs autres dommages ont été comptabilisés. Des dégâts qui ont entraîné une interruption du signal télécom dans une bonne du pays, touchant notamment les villes de Koudougou, Koupèla, Ouahigouya, Tenkodogo, Fada et Kaya.
Malgré toutes ces destructions perpétrées le 16 septembre 2015, jour du coup d’Etat, Nebila Amadou Yaro a adressé à l’Onatel les félicitations du gouvernement pour sa promptitude à restaurer le signal ainsi que les services comme Internet dans une grande partie du pays, dès le 20 septembre 2015.
Mohamed Naimi (photo), le directeur général de l’opérateur historique, a expliqué que les travaux se poursuivent pour le retour à la normale du réseau télécom partout.
Avec AgenceEcofin