La Fédération des organisations patronales de l’Afrique de l’Ouest (FOPAO) a changé de mains à l’issue de l’assemblée générale ordinaire qui s’est tenue le vendredi 27 octobre à la Maison de l’entreprise à Abidjan, Plateau. A l’ouverture des travaux qui ont porté sur le thème « compétitivité des entreprises de la zone FOPAO : quelles opportunités face aux importations des entreprises étrangères ? », Jean Kacou Diagou a cède sa place à celui qui l’a remplacé à la tête de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI), Jean Marie Ackah. Ce dernier mesure à sa juste valeur l’immensité de la tâche à accomplir, conscient que si les accords commerciaux internationaux et l’adhésion des pays du Maghreb à la Cedeao (à l’image du Maroc et bientôt de la Tunisie) représentent des opportunités, ils présentent aussi des menaces pour le marché régional. D’où la nécessité, soutient-il, pour le secteur privé des pays de l’espace Cedeao de fédérer leurs énergies et compétences pour ne pas être en déroute et se faire phagocyter par les entreprises étrangères. « La question qui se pose n’est pas de plaider pour un protectionnisme des marchés de la FOPAO, mais de promouvoir l’investissement privé national aux cotés des investissements publics. Car seuls les investissements privés pourront favoriser l’industrialisation de l’Afrique, la transformation des économies et la réduction de la pauvreté », prévient le directeur pays du Bureau international du travail (BIT) Haidara Dramane).