Les quatre plus grosses banques cotées du Johannesburg Stock Exchange, qui sont aussi les plus importantes des marchés financiers africains, ont connu une année 2017 plutôt positive, malgré un environnement tumultueux en Afrique du Sud, marqué par des incertitudes politiques et la menace de dégradation des notes des différentes agences internationales.
Les chiffres publiés par Barclays Africa, Firstrand Bank, Standard Bank et Nedbank font ressortir, au cours du deuxième semestre 2017, une hausse de 1,7% des crédits accordés à l’économie et une modeste croissance de 2,3% de ces prêts, entre l’année 2016 et 2017.
Dans ce contexte, pourtant, leurs revenus nets des intérêts cumulés ont connu une progression de près de 4% entre 2016 et 2017, pour se hisser à 178 milliards de rands (environ 14,8 milliards $). Avec un niveau similaire de progression des revenus non liés aux prêts bancaire (frais et commissions), le produit net bancaire consolidé des Big 4 sud-africains a atteint 317,7 milliards de rands.
Dans le même temps, un niveau plus faible de la dépréciation des actifs (bon niveau de remboursement des crédits) a permis à ces banques de réaliser un bénéfice net global de 82,7 milliards de rands (8,7 milliards $) en hausse de 10,11%. Parallèlement, le rendement sur les actifs s’est bonifié à 18,1%.
Malgré ces bonnes performances, les quatre grandes banques sud-africaines devront surveiller leurs coefficients d’exploitation (poids des charges d’exploitation sur le produit net bancaire), qui s’est légèrement dégradé au-dessus des 55,5%, et la capacité du noyau dur des fonds propres (capital social et réserves obligatoires) à faire face à ses actifs pondérés par le risque, qui est de seulement 13,1%, en baisse de 25 points de base (0,2%).
Avec agenceecofin