Les entreprises françaises sont considérablement plombées par une fiscalité particulièrement lourde. Entre les différentes taxes, impôts et autres redevances, il est parfois compliqué, pour un entrepreneur, d’en comprendre toutes les subtilités et surtout les moyens d’optimiser légalement le cout de l’imposition pour leur entreprise. Pourtant il existe quelques réflexes à avoir pour vous aider simplement à réduire au strict minimum le montant de vos impôts.
La première astuce est de commencer votre réflexion, quant à l’économie fiscale, avant même de lancer votre activité. En effet, il existe un certain nombre d’avantages fiscaux qui dépendront des démarches que vous aurez entreprises avant l’immatriculation de votre société. Nous vous conseillons de bien choisir la forme juridique de votre entreprise parmi les SARL, SAS et autres SA, et le mode de fiscalité entre régime réel, micro ou forfait. Ces choix, souvent pris à la légère, sont pourtant essentiels pour les premières années de votre activité. De la même manière, au moment de choisir le lieu d’implantation de votre société, prenez connaissance des différentes zones d’exonération fiscale que sont les AFR, ZFU, BER,ZRR, QPPV ou encore ZRD, qui vous permettront, sous certaines conditions, de ne pas avoir à payer différents impôts et taxes sur vos trois premières années.
2) Se servir de son déficit pour préserver ses finances
Dans les premières années, il est fort probable que vous ne réussissiez pas à récupérer immédiatement vos investissements initiaux. Cela peut être vrai aussi plus tard en cas de lourds investissements. Si vous réalisez un déficit, vous pourrez le déduire, et ce sur plusieurs années, pour en compenser l’intégralité. Un très bon moyen pour vous permettre de préserver vos finances sur les premières années. Pour cette raison, nous vous déconseillons de choisir les modes d’imposition au forfait qui, s’ils sont plus simples à gérer, vous couteront bien plus cher.
3) Les déductions de charges : un moyen efficace de réduire son assiete fiscale
Il s’agit ensuite de prendre en compte l’ensemble des déductions de charges qui existent. Cette méthode d’optimisation fiscale est essentielle puisqu’elle s’attache à réduire l’assiette sur laquelle votre imposition sera calculée. Pour résumer, vous pourrez déduire l’ensemble des frais que vous avez mis en œuvre pour permettre à votre activité de se maintenir et de se développer. Si la plupart de ces déductions sont soumises à des conditions, de qualité ou de quantité, elles sont assez larges et il est plus simple d’en énoncer les exceptions. Alors, renseignez-vous auprès de votre comptable s’il n’a pas encore eu l’idée de vous en parler.
4) Miser sur les crédits d’impôts
Pour finir, vous pourrez aussi, sous certaines conditions, profiter de certains crédits d’impôt. Pour la plupart ce sont des dispositifs mis en place par les pouvoirs publics pour inciter les entrepreneurs à certains comportements ou à orienter leurs investissements sur des thématiques particulières. Ainsi, vous pourrez prétendre à ces aides si vous réalisez de la recherche ou du développement, si votre politique de rémunération prend en compte l’aspect familial, si vous recrutez des apprentis, si vous réalisez des investissements en outre-mer ou en Corse ou encore, et on n’y pense pas assez, pour les dépenses de prospection commerciale. Avec ces quelques astuces, simples à mettre en place, et qui concernent toutes les entreprises,vous pourrez réaliser d’importantes économies sur la fiscalité de votre entreprise. De manière totalement légale, l’optimisation fiscale vous permettra de ne pas payer un euro de trop sur vos impôts et ainsi dégager des fonds pour le développement de votre activité !