Au Ghana, 25 banques sur les 35 que compte le pays sont lancées dans une course contre la montre afin de se conformer aux nouvelles dispositions édictées par la Banque centrale.
En effet, selon Ghanaweb, ces établissements disposent de moins de 50% des 400 millions de cedis que la banque exige désormais comme capital réglementaire.
D’après le consultant en risque du crédit, Emmanuel Akrong, qui s’exprimait auprès du media, 3 banques pourraient actuellement répondre aux nouvelles normes sans difficultés, 7 autres pourraient s’y conformer, en réduisant les dividendes qu’elles verseraient à leurs actionnaires.
De son côté, la Banque centrale justifie sa décision par la nécessité de renforcer le système financier du pays. Les banques commerciales doivent désormais présenter un plan de restauration du capital sous 45 jours, puis s’acquitter de leurs obligations six mois plus tard. Un délai de grâce de 90 jours pourrait leur être accordé pour s’exécuter.
Ne pas le faire les exposerait à une série de sanctions comme l’interdiction d’ouvrir de nouvelles agences, entre autres. Elles se verraient alors octroyer une dernière période de grâce avant d’être placées sous administration judiciaire en cas d’insolvabilité, explique l’expert.
Avec agenceecofin