Avec pour thème, L’Internet des Objets: Comment l’Afrique se prépare au tout connecté?, la 12ème édition de l’AFRICA TELECOM PEOPLE (ATP) a démarré ce jeudi à Abidjan
Cette édition de l’ATP, comme l’indique le thème est consacrée à l’internet des objets. Il s’agit de mettre en lumière l’impact de l’internet dans l’utilisation des objets. Représentant le ministre de l’Economie numérique et la Poste, André Apété a indiqué que « l’internet des objet est l’internet du futur », si ce n’est déjà le cas eu égard au fait que « l’internet est devenu la 1ère place et plateforme d’échange de notre temps ».
Serges Patrick Sery, le chef de projet ATP 2016, a rappelé que ce thème a été choisi pour stimuler les échanges entre les acteurs du secteur. Même si l’Afrique subsaharienne enregistre un connecté à internet sur 5, Serge Patrick Sery estime que « si l’Afrique a raté la révolution, elle ne devrait rater celle du digital ».
Le Secrétaire général de l’Union africaine des Télécommunications, Soumaila Abdoulkarim a insisté sur la nécessité pour les Etats africains de faire en sorte que l’utilisation d’internet soit une réalité en Afrique. Il a invité les gouvernants à accompagner les opérateurs et les instances de régulation dans la mise en œuvre de cet objectif contenu dans l’agenda 2063.
Yvon D. Miehakanda coordonnateur du Projet CAB 3 du Congo, a indiqué que d’ici 2020 ce sont entre 50 et 100 milliards d’objets qui seront connectés. Selon lui, tous les objets peuvent être connectés. « Il n’y a potentiellement aucune limite », a dit Yvon D. Miehakanda.