Dans sa publication du 18 juillet 2016, Edition-Afrique Subsaharienne, le site d’information en ligne ¨ Sci Dev Net ¨ nous révèle que quatre (4) régions du monde l’Afrique du Nord, le Moyen Orient, l’Inde et L’Afrique subsaharienne seront confrontées à l’horizon 2050 à une insécurité alimentaire due aux changements climatiques.
Ces résultats émanent, selon le site, d’une étude effectuée conjointement par des chercheurs du Centre de coopération internationale en recherche agronomique (CIRAD) et l’Institut national de la recherche agronomique (INRA)-France. Par ailleurs, selon les prévisions, l’Afrique subsaharienne sera la zone la plus touchée par cette insécurité alimentaire, en raison de sa situation nutritionnelle et agricole actuelle ainsi que sa forte dépendance aux importations.
Cette annonce est alarmante au regard des constats actuels. Pour illustration, en Côte d’Ivoire selon les informations météorologiques, de janvier à juin 2016, il y a eu seulement 13 jours de pluies contre 28 jours à la même période en 2015. En conséquence, chaque ménage a pu ressentir la pénurie de certaines denrées alimentaires sur le marché. Il est évident que le changement climatique constitue une menace pour les droits humains les plus fondamentaux (nourriture, santé, sécurité…)
De même, cette interpellation nous indique qu’il est grand temps d’engager des actions qui vont dans le sens de l’atténuation des effets du changement climatique. Personne ne doit se souscrire à cet engagement.
Dans cette logique, la SODEFOR conduit des actions énergiques de protection des forêts, développe l’agroforesterie et le reboisement pour reconquérir les zones dégradées des forêts classées.
Indéniablement, des efforts concertées entre toutes les structures concernées par les changements climatiques sont à promouvoir afin d’éviter cette catastrophe humanitaire qui pointe à l’horizon.