La scientifique franco-malienne Fatoumata Kebe veut révolutionner le domaine de l’astronomie en cherchant des solutions pour éradiquer les débris spatiaux. A 30 ans, cette doctorante en astronomie s’est imposée dans l’univers de l’astronomie. Elle fait partie des 18 « femmes de l’espace » dont le portrait a été exposé au Musée des arts et métiers et sur les grilles du jardin de l’Observatoire de Paris, l’an dernier.
Pour cette spécialiste de la gestion des débris spatiaux, la passion des étoiles lui est venue très tôt. En effet, dès l’âge de 8 ans, Fatoumata découvre une encyclopédie d’astronomie dans les affaires de son père. Elle est littéralement fascinée par les étoiles et constellations qui tapissent l’ouvrage. Déterminée à limiter la pollution de l’espace, cette titulaire d’un master en ingénierie a vu ses rêves se concrétiser en 2009, année à laquelle elle a participé à une formation à la NASA. Son immersion dans l’espace sera définitive. « Quand j’ai vu le ciel, j’étais perdue, je n’arrivais pas du tout à me repérer. Je me suis rendu compte que je connaissais la théorie mais que, niveau pratique, c’était zéro », commente-t-elle.
Au Mali, elle mène le projet « Connected Eco » qui permet aux agriculteurs de connaître l’état de leur sol par le biais de capteurs à énergie solaire.
Vainqueur du concours mondial des jeunes innovateurs de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT), Fatoumata Kebe travaille sur une méthode de nettoyage de l’espace et recherche des financements pour mener à bien les tests de faisabilité.
Avec L’Entrepreneuriat