Lundi 4 juillet 2016- Le Professeur Justine Diffo Tchunkam, candidate du Cameroun au poste de Commissaire aux affaires sociales à la Commission de l’Union Africaine (UA), est une figure bien connue de la scène sociopolitique camerounaise.
Son implication pour une présence plus forte de la gent féminine dans l’espace politique au Cameroun, a traversé les frontières de son pays.
L’Ong More Women In Politics,-dont elle est la Coordonnatrice nationale-, qui a pour mission de promouvoir davantage la participation de la gent féminine au leadership et particulièrement en politique, revendique sous son mandat, des avancées considérables.
À titre d’illustration, au niveau de l’Assemblée nationale, le nombre de femmes est passé de 25 sur 180 députés, soit 13,8 % (2007), à 56 femmes, soit 31,11 % en 2013. Au sénat, 20 femmes siègent, sur un effectif de 100 sénateurs.
Ce pourcentage qui dépasse le seuil exigé par le plan d’action de Beijing, est le résultat du travail qu’abat l’ONG « MORE Women In Politics » sur le terrain.
Le professeur Justine Diffo, vient d’organiser deux évènements très suivis au Cameroun et placés sous le haut patronage du chef de l’Etat. Il s’agit de la 2e édition de la conférence mondiale sur le leadership, entreprenariat féminin et participation politique des femmes, en février de cette année.
Ensuite, il ya eu, la mise en œuvre du programme « Appui à la massification de la participation politique des femmes aux échéances électorales de 2018 au Cameroun : Démocratie au féminin », avec le soutien financier de l’Union Européenne.
À 50 ans, le professeur Justine Diffo est une femme qui possède d’autres arguments en sa faveur. Elle est Mère de quatre enfants, mariée, chrétienne évangélique. Juriste chevronnée, elle a soutenu en 1998, une thèse de doctorat à l’université René Descartes de Paris sur le thème « Elucidation de la zone franche du point de vue du droit international : Le cas du Cameroun ».
Maître de conférences et professeur des universités, ses publications (Ouvrages et articles) sur le Droit des Affaires, font autorité au Cameroun et dans le monde. Outre l’université de Yaoundé II à Soa où elle enseigne, l’Ecole Internationale des Forces et de Sécurité (EIFORCES) bénéficie aussi de sa science, tout comme l’Ecole Régionale Supérieure de la Magistrature (ESURMA) à Porto Novo au Bénin, l’Institut des Relations Internationales du Cameroun (IRIC). Elle est également personne ressource du réseau des chercheurs de l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF), du Comité pluri acteurs de la validation du Rapport sur les droits de l’Homme au Cameroun au ministère de la justice, membre de la plateforme de la société civile pour la démocratie au Cameroun , consultante au Centre des Nations Unies pour les Droits de l’Homme et la Démocratie en Afrique en Droits de l’Homme et justice transitionnelle. Depuis 2013, elle est portée à la direction des Affaires juridiques du ministère de la Communication.
Coordonnatrice pour l’Afrique centrale du Réseau Francophone pour l’égalité Femme Homme (OIF) depuis 2014, elle a été reçue en audience par Michael Jean et François Hollande en marge de leurs visites officielles au Cameroun en 2015, après Hillary Clinton en août 2009.
En janvier 2015, le professeur Justine Diffo, a mis sur pied un Observatoire africain de la pratique des affaires dans l’espace Ohada, avec l’appui des Institutions de l’Ohada, du Ministère de la Justice et du Cameroon Business Forum (Cbf).
avec actucameroun